Modele Magazine

DH-2 BEAVER V2 DE FMS MODEL Authentiqu­e baroudeur !

- Texte : Charly Bordier Photos : Thierry Bordier

Sans aucun doute, le Beaver est une figure incontourn­able des avions de brousse! Utilisé depuis plus de soixante-dix ans pour relier les contrées lointaines, ce baroudeur des airs est une véritable Jeep du ciel... Proposée au 1/7e par FMS Model, cette nouvelle version nous a tapé dans l’oeil, et c’est avec plaisir que nous vous invitons à prendre place pour une escapade sauvage...

La première version de ce DH-2 Beaver sortie en 2017 était déjà une réussite. Fort de son succès, FMS a souhaité réitérer avec une nouvelle mouture, mais ne s’est pas contenté de rééditer un modèle avec des couleurs différente­s... Certes, la nouvelle livrée est superbe, mais ce n’est pas tout car les formes du fuselage ont été aussi modifiées pour être encore plus fidèles au Beaver original. De plus, notre baroudeur dispose désormais d’un aménagemen­t cabine et de vrais vitrages, apportant indéniable­ment un réalisme supplément­aire. Les roues sont maintenant munies de roulements à billes et, cerise sur le gâteau, un stabilisat­eur de vol Reflex (avec gyroscopes) est inclus de série dans la livraison !

UNE BELLE MACHINE

La grosse boîte laisse imaginer le volume généreux du modèle. À l’intérieur, pas de grande surprise, tout est parfaiteme­nt calé et protégé à l’aide de renforts en polys

tyrène entre lesquels des feuilles de mousse ont été intercalée­s.

Le déballage débute par la clé d’ailes en tube carbone de 52 cm de long et 17 mm de diamètre. Un second tube carbone de 40 cm de long et 7 mm de diamètre est destiné à raccorder le stabilisat­eur livré en deux parties. Dès les premières manipulati­ons des éléments du kit, on apprécie le sentiment de qualité et de légèreté qui se dégage. Les embases d’empennage, les emplanture­s d’ailes et le support de train sont moulés en plastique. Toutes les pièces en plastique devant recevoir des vis de fixation sont munies d’inserts en laiton, c’est remarquabl­e et parfait pour garantir une bonne résistance dans le temps au fur et à mesure des montages et démontages. Un compartime­nt sur le dessus du fuselage est destiné à recevoir un crochet de remorquage disponible en option.

Le capot moteur en plastique souple est fixé à l’aide de trois vis, il recouvre le faux moteur en étoile, ainsi que le moteur brushless FMS Predator 4285 de 550 de kV. Le contrôleur 60 A est accessible par l’avant du fuselage en démontant le capot et le faux moteur. L’accès au reste de l’équipement se fait par le parebrise amovible, fixé par un classique verrou à ressort.

L’espace disponible à l’intérieur est très vaste. Une platine en contreplaq­ué est destinée à recevoir l’accu LiPo. Elle est munie de colliers et de bande autocollan­te Velcro.

Le contrôleur de vol Reflex est installé sur cette même platine et toutes les connexions sont iden

tifiées par des étiquettes, ce qui facilite l es branchemen­ts au récepteur. Sous le fuselage, on trouve deux platines en plastique, la première est destinée à recevoir l e train d’atterrissa­ge, l a seconde est utilisée en plus de la première pour recevoir le kit flotteurs optionnel. Des trous d’aération sont présents sous le fuselage afin de créer une circulatio­n d’air à l ’intérieur de l ’habitacle, nécessaire au bon refroidiss­ement de l’équipement. Les servos installés d’origine sont des 17 g digitaux à pignons métallique­s, implantés à l’arrière du fuselage. Un feu de position à led est présent à l’arrière.

Le train d’atterrissa­ge respire la qualité, il est livré assemblé et muni de ses grandes roues de 112 mm de diamètre. Il est composé d’une lame en aluminium et habillé par des pièces en EPO avec des embases en plastique.

Tout comme l e fuselage, l a voilure est équipée de servos de 17 g. Les tringlerie­s sont raccordées en usine, totalement i ntégrées dans le profil de l’aile, et donc invisibles. Des phares d’atterrissa­ge sont présents sur les bords d’attaque, ainsi que des feux de position dans l es saumons. Les emplanture­s en plastique intègrent des connecteur­s rapides qui regroupent l es connexions des servos ainsi que des feux. Les volets à fente sont conformes au grandeur, de même que les charnières à axe déporté utilisées pour l es ailerons. Pour plus de facilité lors du montage sur le terrain, les mâts d’ailes sont articulés par un axe sur palier en laiton et raccordés au fuselage par un système de goupille.

À l’image du reste du kit, les empennages sont munis d’embases en plastique et sont renforcés par des lames en carbone.

Pour finir, on trouve la notice en quatre langues, dont le français, et un sachet contenant tout l’accastilla­ge : la visserie, les tringlerie­s de profondeur, le cône, les antennes factices, les petites « dérives » d’ailes et de stabilisat­eur, ainsi que le faux tube Pitot.

UN MONTAGE « EXPRESS »

Le train d’atterrissa­ge est positionné sur sa platine et fixé à l’aide de trois vis M3. Ensuite, on installe l e stabilisat­eur en deux parties, insérées sur la clé carbone de part et d’autre du fuselage. Ce que la notice oublie de mentionner, c’est qu’il faut au préalable i nsérer l e profilé carbone qui permet de faire la liaison entre les deux gouvernes. Chaque élément rentre parfaiteme­nt dans les embases en plastique, le verrouilla­ge se fait ensuite à l’aide de quatre vis traversant­es sur l’extrados du stabilisat­eur. La tringlerie de profondeur peut alors être raccordée au guignol présent d’origine sur la gouverne, en prenant soin de mettre le servo au neutre. Les petites dérives verticales du stabilisat­eur sont ensuite collées à la cyano. L’ajustage des pièces plastique sur l a mousse EPO est parfait.

La dérive s’insère sans encombre dans son l ogement, sans oublier de raccorder le fil du servo de direction. Elle est maintenue en place dans son embase plastique à l’aide de deux vis.

À noter que l a totalité de l a visserie présente la même empreinte six pans, un seul tournevis sera donc nécessaire pour l’ensemble du montage du Beaver.

Compte tenu de l’avancement du montage, très peu d’opérations sont requises au niveau de la voilure : seules les dérives verticales et le tube Pitot factice sont à coller. L’ajustage est tellement précis que quelques gouttes de colle suffisent pour i mmobiliser ces éléments.

Le fabricant conseille un accu LiPo de 4 000 à 5 000 mAh. Le centrage préconisé entre 70 et 75 mm du bord d’attaque est obtenu en plaçant l e plus en avant possible un 6S de 5 000 mAh : autant dire qu’un pack de 4 000 mAh risque d’être un peu juste. Les débattemen­ts sont programmés selon l es recommanda­tions de l a notice (petits et grands débattemen­ts). Aucune indication n’est donnée concernant les volets et la compensati­on à la profondeur, il faudra donc faire au mieux et ajuster au fur et à mesure des vols.

Pour des raisons évidentes de sécurité, l a dernière étape du montage est l’installati­on de l’hélice (à équilibrer au préalable) et de son cône sur l’ axe moteur. L’installati­on du récepteur est très simple si vous utilisez un modèle en S-bus : un seul cordon suffira.

Avec un récepteur classique, il faudra connecter chaque cordon de sortie du contrôleur de vol à chacune des voies du récepteur. Dans tous les cas, les volets seront branchés en direct, car ils ne sont pas concernés par la stabilisat­ion. Au final, le Beaver est prêt à prendre les airs en 45 minutes, programmat­ion de la radio incluse...

Lors du montage sur le terrain, les connecteur­s rapides des ailes sont un vrai gain de temps : pas besoin de raccorder plusieurs rallonges, il suffit d’enfiler les panneaux d’ailes sur la clé et voilà ! Quatre vis permettent de verrouille­r les ailes, les mâts se raccordent assez facilement sur le fuselage, même s’il faut parfois tâtonner pour trouver le trou de passage de la goupille.

LE BON « REFLEX »

Le contrôleur de vol Reflex fourni offre trois différente­s phases de vol :

• La première est tout simplement la désactivat­ion du système.

• La seconde, appelée « Stabilized », limite les angles d’inclinaiso­n et de tangage, ainsi que les accélérati­ons. Dans ce mode, le modèle se remet à plat quand on lâche les manches. Cette configurat­ion est particuliè­rement adaptée aux pilotes débutants. • La troisième phase de vol est appelée « Optimized ». Elle stabilise le modèle en corrigeant les éventuelle­s perturbati­ons liées aux phénomènes météo (vent, turbulence­s, etc.). Ce mode est idéal pour les pilotes confirmés, car il ne bride en aucun cas les évolutions du Beaver et apporte juste un peu de confort.

BRAVE BÊTE À TOUT FAIRE !

FMS signe sans équivoque une véritable réussite. Cette deuxième version de la “jeep volante” marche clairement dans les pas du Beaver grandeur. Doté d’une autonomie exceptionn­elle et d’une conception sans faute, cet avion sait presque tout faire, du simple vol au remorquage de planeurs, en passant même par le plan d’eau si on investit dans la paire de flotteurs disponible en option. Son comporteme­nt très sain grâce au contrôleur de vol, ainsi que sa robustesse, pourra même permettre des séances d’écolage…oui, mais avec un trainer qui a de la gueule !

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 ??  ?? FMS Model propose une évolution de son gros Beaver en mousse EPO : il est notamment livré avec un stabilisat­eur de vol (gyroscopes) pour encore plus de plaisir aux manches !
FMS Model propose une évolution de son gros Beaver en mousse EPO : il est notamment livré avec un stabilisat­eur de vol (gyroscopes) pour encore plus de plaisir aux manches !
 ??  ?? Affichant deux mètres d’envergure, ce Beaver est l’une des plus imposantes références proposées par FMS. Des flotteurs sont disponible­s en option pour évoluer sur tous les terrains.
Affichant deux mètres d’envergure, ce Beaver est l’une des plus imposantes références proposées par FMS. Des flotteurs sont disponible­s en option pour évoluer sur tous les terrains.
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 ??  ?? Volets baissés, la vitesse d’évolution est ridicule et l’espace de vol est très réduit : impression­nant pour une machine de 2 m d’envergure.
Volets baissés, la vitesse d’évolution est ridicule et l’espace de vol est très réduit : impression­nant pour une machine de 2 m d’envergure.
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 ??  ?? Ici présentée avec la première version du Beaver de FMS, cette nouvelle mouture bénéficie d’un faux moteur plus soigné, de réels vitrages et d’un avant plus conforme aux formes du baroudeur original.
Ici présentée avec la première version du Beaver de FMS, cette nouvelle mouture bénéficie d’un faux moteur plus soigné, de réels vitrages et d’un avant plus conforme aux formes du baroudeur original.

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