DH-2 BEAVER V2 DE FMS MODEL Authentique baroudeur !
Sans aucun doute, le Beaver est une figure incontournable des avions de brousse! Utilisé depuis plus de soixante-dix ans pour relier les contrées lointaines, ce baroudeur des airs est une véritable Jeep du ciel... Proposée au 1/7e par FMS Model, cette nouvelle version nous a tapé dans l’oeil, et c’est avec plaisir que nous vous invitons à prendre place pour une escapade sauvage...
La première version de ce DH-2 Beaver sortie en 2017 était déjà une réussite. Fort de son succès, FMS a souhaité réitérer avec une nouvelle mouture, mais ne s’est pas contenté de rééditer un modèle avec des couleurs différentes... Certes, la nouvelle livrée est superbe, mais ce n’est pas tout car les formes du fuselage ont été aussi modifiées pour être encore plus fidèles au Beaver original. De plus, notre baroudeur dispose désormais d’un aménagement cabine et de vrais vitrages, apportant indéniablement un réalisme supplémentaire. Les roues sont maintenant munies de roulements à billes et, cerise sur le gâteau, un stabilisateur de vol Reflex (avec gyroscopes) est inclus de série dans la livraison !
UNE BELLE MACHINE
La grosse boîte laisse imaginer le volume généreux du modèle. À l’intérieur, pas de grande surprise, tout est parfaitement calé et protégé à l’aide de renforts en polys
tyrène entre lesquels des feuilles de mousse ont été intercalées.
Le déballage débute par la clé d’ailes en tube carbone de 52 cm de long et 17 mm de diamètre. Un second tube carbone de 40 cm de long et 7 mm de diamètre est destiné à raccorder le stabilisateur livré en deux parties. Dès les premières manipulations des éléments du kit, on apprécie le sentiment de qualité et de légèreté qui se dégage. Les embases d’empennage, les emplantures d’ailes et le support de train sont moulés en plastique. Toutes les pièces en plastique devant recevoir des vis de fixation sont munies d’inserts en laiton, c’est remarquable et parfait pour garantir une bonne résistance dans le temps au fur et à mesure des montages et démontages. Un compartiment sur le dessus du fuselage est destiné à recevoir un crochet de remorquage disponible en option.
Le capot moteur en plastique souple est fixé à l’aide de trois vis, il recouvre le faux moteur en étoile, ainsi que le moteur brushless FMS Predator 4285 de 550 de kV. Le contrôleur 60 A est accessible par l’avant du fuselage en démontant le capot et le faux moteur. L’accès au reste de l’équipement se fait par le parebrise amovible, fixé par un classique verrou à ressort.
L’espace disponible à l’intérieur est très vaste. Une platine en contreplaqué est destinée à recevoir l’accu LiPo. Elle est munie de colliers et de bande autocollante Velcro.
Le contrôleur de vol Reflex est installé sur cette même platine et toutes les connexions sont iden
tifiées par des étiquettes, ce qui facilite l es branchements au récepteur. Sous le fuselage, on trouve deux platines en plastique, la première est destinée à recevoir l e train d’atterrissage, l a seconde est utilisée en plus de la première pour recevoir le kit flotteurs optionnel. Des trous d’aération sont présents sous le fuselage afin de créer une circulation d’air à l ’intérieur de l ’habitacle, nécessaire au bon refroidissement de l’équipement. Les servos installés d’origine sont des 17 g digitaux à pignons métalliques, implantés à l’arrière du fuselage. Un feu de position à led est présent à l’arrière.
Le train d’atterrissage respire la qualité, il est livré assemblé et muni de ses grandes roues de 112 mm de diamètre. Il est composé d’une lame en aluminium et habillé par des pièces en EPO avec des embases en plastique.
Tout comme l e fuselage, l a voilure est équipée de servos de 17 g. Les tringleries sont raccordées en usine, totalement i ntégrées dans le profil de l’aile, et donc invisibles. Des phares d’atterrissage sont présents sur les bords d’attaque, ainsi que des feux de position dans l es saumons. Les emplantures en plastique intègrent des connecteurs rapides qui regroupent l es connexions des servos ainsi que des feux. Les volets à fente sont conformes au grandeur, de même que les charnières à axe déporté utilisées pour l es ailerons. Pour plus de facilité lors du montage sur le terrain, les mâts d’ailes sont articulés par un axe sur palier en laiton et raccordés au fuselage par un système de goupille.
À l’image du reste du kit, les empennages sont munis d’embases en plastique et sont renforcés par des lames en carbone.
Pour finir, on trouve la notice en quatre langues, dont le français, et un sachet contenant tout l’accastillage : la visserie, les tringleries de profondeur, le cône, les antennes factices, les petites « dérives » d’ailes et de stabilisateur, ainsi que le faux tube Pitot.
UN MONTAGE « EXPRESS »
Le train d’atterrissage est positionné sur sa platine et fixé à l’aide de trois vis M3. Ensuite, on installe l e stabilisateur en deux parties, insérées sur la clé carbone de part et d’autre du fuselage. Ce que la notice oublie de mentionner, c’est qu’il faut au préalable i nsérer l e profilé carbone qui permet de faire la liaison entre les deux gouvernes. Chaque élément rentre parfaitement dans les embases en plastique, le verrouillage se fait ensuite à l’aide de quatre vis traversantes sur l’extrados du stabilisateur. La tringlerie de profondeur peut alors être raccordée au guignol présent d’origine sur la gouverne, en prenant soin de mettre le servo au neutre. Les petites dérives verticales du stabilisateur sont ensuite collées à la cyano. L’ajustage des pièces plastique sur l a mousse EPO est parfait.
La dérive s’insère sans encombre dans son l ogement, sans oublier de raccorder le fil du servo de direction. Elle est maintenue en place dans son embase plastique à l’aide de deux vis.
À noter que l a totalité de l a visserie présente la même empreinte six pans, un seul tournevis sera donc nécessaire pour l’ensemble du montage du Beaver.
Compte tenu de l’avancement du montage, très peu d’opérations sont requises au niveau de la voilure : seules les dérives verticales et le tube Pitot factice sont à coller. L’ajustage est tellement précis que quelques gouttes de colle suffisent pour i mmobiliser ces éléments.
Le fabricant conseille un accu LiPo de 4 000 à 5 000 mAh. Le centrage préconisé entre 70 et 75 mm du bord d’attaque est obtenu en plaçant l e plus en avant possible un 6S de 5 000 mAh : autant dire qu’un pack de 4 000 mAh risque d’être un peu juste. Les débattements sont programmés selon l es recommandations de l a notice (petits et grands débattements). Aucune indication n’est donnée concernant les volets et la compensation à la profondeur, il faudra donc faire au mieux et ajuster au fur et à mesure des vols.
Pour des raisons évidentes de sécurité, l a dernière étape du montage est l’installation de l’hélice (à équilibrer au préalable) et de son cône sur l’ axe moteur. L’installation du récepteur est très simple si vous utilisez un modèle en S-bus : un seul cordon suffira.
Avec un récepteur classique, il faudra connecter chaque cordon de sortie du contrôleur de vol à chacune des voies du récepteur. Dans tous les cas, les volets seront branchés en direct, car ils ne sont pas concernés par la stabilisation. Au final, le Beaver est prêt à prendre les airs en 45 minutes, programmation de la radio incluse...
Lors du montage sur le terrain, les connecteurs rapides des ailes sont un vrai gain de temps : pas besoin de raccorder plusieurs rallonges, il suffit d’enfiler les panneaux d’ailes sur la clé et voilà ! Quatre vis permettent de verrouiller les ailes, les mâts se raccordent assez facilement sur le fuselage, même s’il faut parfois tâtonner pour trouver le trou de passage de la goupille.
LE BON « REFLEX »
Le contrôleur de vol Reflex fourni offre trois différentes phases de vol :
• La première est tout simplement la désactivation du système.
• La seconde, appelée « Stabilized », limite les angles d’inclinaison et de tangage, ainsi que les accélérations. Dans ce mode, le modèle se remet à plat quand on lâche les manches. Cette configuration est particulièrement adaptée aux pilotes débutants. • La troisième phase de vol est appelée « Optimized ». Elle stabilise le modèle en corrigeant les éventuelles perturbations liées aux phénomènes météo (vent, turbulences, etc.). Ce mode est idéal pour les pilotes confirmés, car il ne bride en aucun cas les évolutions du Beaver et apporte juste un peu de confort.
BRAVE BÊTE À TOUT FAIRE !
FMS signe sans équivoque une véritable réussite. Cette deuxième version de la “jeep volante” marche clairement dans les pas du Beaver grandeur. Doté d’une autonomie exceptionnelle et d’une conception sans faute, cet avion sait presque tout faire, du simple vol au remorquage de planeurs, en passant même par le plan d’eau si on investit dans la paire de flotteurs disponible en option. Son comportement très sain grâce au contrôleur de vol, ainsi que sa robustesse, pourra même permettre des séances d’écolage…oui, mais avec un trainer qui a de la gueule !