Super stable et maniable
EN VOL
Le montage du Rat est plutôt rapide, l’accu est connecté au contrôleur, mettant ainsi le modèle sous tension. Les servos d’ailerons sont alors branchés sur la rallonge confectionnée et munie d’un connecteur 6 broches MPX. La voilure peut ensuite être disposée sur le fuselage, et vissée avec la vis M4. Ce type de procédure est courant avec ce genre de modèle, l’utilisation d’un interrupteur est assez peu répandue. On pourra toutefois programmer une activation/désactivation moteur sur la radio pour éviter tout accident.
Le Rat bénéficie d’une bonne prise en main. Le rapport poids/puissance moteur étant monstrueux, il n’y a pas besoin de courir. En règle générale, pour des questions de confort, il est préférable de se faire lancer la machine. Mais le Rat peut très facilement être lancé par le pilote lui-même. La moitié de la puissance suffit, garantissant un départ stable et sans effort. Dès que le Rat est lâché, il affiche une assiette franchement cabrée. On peut alors mettre toute la puissance, et là, le racer accélère franchement pour rapidement atteindre sa vitesse de croisière.
C’est bien connu, plus un avion est rapide, et plus il est stable sur trajectoire. Le Rat ne déroge pas à cette règle et est sur des rails. Du coup, ça file assez fort (la vitesse de pointe est estimée à environ
200 km/h), mais sans pour autant semer la panique, car on est de suite en confiance. Les débattements sont parfaits, et on peut facilement placer ce racer avec précision, même au ras du sol. Si l’on n’est pas très à l’aise avec la vitesse, on peut sans aucun souci réduire la puissance de moitié, le Rat se transforme alors en planeur un peu rapide.
Les racers sont dotés d’une très bonne finesse. Bien sûr, il faut conserver de la vitesse, mais on est souvent surpris par la distance parcourue une fois les gaz coupés. Alors, pour jouer un peu, on prend de l’altitude et on coupe le moteur. L’hélice se replie et on peut descendre pleine balle en planant, ça siffle et c’est très amusant.
Les tests de décrochage ont révélé un départ en vrille, rapidement arrêtée en rendant la main sur la profondeur.
Côté voltige, les évolutions se résument à des tonneaux et des boucles, bien souvent après un passage plein badin, ça siffle encore plus, ce qui ajoute encore du piquant au spectacle. Si on se met en condition de course aux pylônes, les gaz seront bloqués à fond et on effectuera des triangles en tournant à gauche. À ce jeu-là, le Rat excelle, et on peut sans crainte tirer le manche de profondeur en butée pour tourner très serré : le racer « rebondit » alors sur sa trajectoire et file plein pot vers un autre cap... La visualisation en vol est exemplaire, largement facilitée par le décor « flashy » de notre bête de course.
L’autonomie est de 6 minutes en alternant passages pleins gaz et descentes moteur coupé (bien moins si on reste moteur à fond tout le temps…).
S’agissant d’une cellule en composite qui se pose sur le ventre, il faut mieux bénéficier d’une piste en herbe bien pavée. Afin de ralentir la vitesse, les « spoilers » sont activés (ailerons remontés) et l’allure baisse efficacement. La précision des gouvernes reste très bonne et le contact avec le sol se fait de manière douce, en veillant à conserver les ailes bien à plat.