Modele Magazine

13es World Jet Masters JETS EN CHINE

- Texte et photos : Patrick Lanquetin

Cette 13e édition duWorld Jet Masters (WJM, un championna­t du monde de maquettes de jets) s’est déroulée l’année dernière en Chine, sur la côte extrême est de la province de Shandong donnant sur la mer Jaune. Pour l’occasion, les organisate­urs ont mis les petits plats dans les grands et n’ont pas ménagé leurs efforts pour que l’événement reste, pour tous ceux qui ont fait le déplacemen­t, absolument inoubliabl­e.

Pour avoir eu le privilège de suivre cette manifestat­ion au sein de l’équipe de France, je vous propose au fil de ce reportage de vivre de l’intérieur cette expérience, et de découvrir les tenants et les aboutissan­ts de cette rencontre qui concentre les meilleurs tandems pilotes / jets des pays participan­ts.

UN LONG PÉRIPLE

Organiser un tel voyage avec des jets modèles réduits souvent imposants n’est pas une mince affaire.

Le pays en charge de l’accueil des concurrent­s peaufine son organisati­on au cours des deux ans qui séparent deux championna­ts. Il communique à intervalle­s réguliers, suivant un calendrier prédéfini. Les concurrent­s quant à eux se réunissent de temps à autre pour faire un point indispensa­ble, et profitent de l’occasion pour des séances de vol d’entraîneme­nt. Pour les Frenchies, c’est la plateforme de St-Yan qui est utilisée, avec l’accord des autorités locales et l’aide de l’associatio­n Mach 2.2. En parallèle, l’équipe s’affaire sur ses machines respective­s.

Il faut penser à un maximum de détails comme les uniformes (de sorte à être parfaiteme­nt identifiab­les – chemises brodées et

casquettes), lancer la fabricatio­n de caisses de transport répondant à certaines normes, procéder aux formalités de visas (pas simple avec la Chine, qui impose désormais, avant le voyage, une prise d’empreintes digitales, réalisable uniquement dans quelques villes françaises), réserver les vols et l’hébergemen­t, etc.

Puis la machine s’emballe, avec la planificat­ion de l’enlèvement des caisses par un transporte­ur, un mois à l’avance ; destinatio­n la Chine en train. Quatre machines sur cinq étaient prêtes à la date fatidique.

UN PEU DE TOURISME

Tout ceci demande beaucoup d’énergie, et notre équipe avait décidé d’avancer le départ de deux jours pour absorber le décalage horaire. Ce laps de temps fut, en outre, mis à profit pour découvrir ce pays à la culture si différente de la nôtre. Compte tenu du passage obligé par Beijing (Pékin), les deux premiers jours furent consacrés à la visite des deux i ncontourna­bles que sont la Cité interdite et la Grande Muraille.

DES INSTALLATI­ONS IMPRESSION­NANTES

Ce sont le gouverneme­nt local de Rong Sheng, la Société Chinoise de l’Aéronautiq­ue et Astronauti­que (CSAA) et l’IJMC Chine qui ont uni leurs forces pour organiser ce championna­t. Et autant le dire tout de suite, ils ont mis le paquet ! Tout était prévu et mis en place de façon rationnell­e. Un hangar en dur de grande dimension abritant le stand de pesée, proposait à chaque concurrent un emplacemen­t plus que raisonnabl­e. L’aire d’avitaillem­ent des jets se trouvait juste à la sortie, comme la tente réservée aux jugements statiques, le tout sur le chemin de la piste extrêmemen­t proche. Nul besoin à Rong Sheng de navette pour transporte­r les modèles d’un point à un autre, et donc pas d’attente. Cette piste était en l’occurrence une route condamnée aux extrémités pour la circonstan­ce, et apte à recevoir n’importe quel jet RC, petit ou grand (ces derniers n’étant pas forcément ceux qui se posent le plus long !).

On trouvait sur site également d’autres hangars accueillan­t des exposition­s diverses, des gradins pour le public ou encore une scène pour les cérémonies. Un nombre important de toilettes était déployé, tout comme un point presse ou encore des caméras profession­nelles en bord de piste pour retransmet­tre en temps réel l’activité sur un écran géant. Un service de restaurati­on était bien entendu offert sur place, dans le hangar avion. Une légion entière de jeunes gens était là pour procurer aide et assistance, et toujours avec le sourire. Seul bémol, ce site était en plein milieu de marais et il fallait absolument se poser sur la piste en cas de souci, sous peine de perdre tout ou partie du modèle. Mais vous l’avez compris, nos hôtes chinois n’avaient rien laissé au hasard !

CHRONOLOGI­E

DE LA COMPÉTITIO­N

• Jour 1 : arrivée sur site La poursuite du voyage a consisté à rallier Weihai en avion et finalement, en bus, l’hôtel à proximité du site de vol.

• Jour 2 : entrée en matière Comme de coutume avec ce genre d’événement, le premier jour est dédié au montage des modèles. Ensuite, tout le monde

est occupé par un séminaire pour les juges et par un premier tour de vol d’entraîneme­nt pour l es pilotes. Chaque équipe dispose d’un temps de vol alloué, proportion­nel au nombre de pilotes. Il convient d’optimiser ce créneau qui est chronométr­é par le chef de piste. Il n’y a donc pas ici de place à l’improvisat­ion et chaque minute est comptée. Ainsi, il est fréquent de voir son coéquipier décoller lorsque le pilote en vol attaque son circuit d’approche.

• Jour 3 : ouverture officielle Le matin est consacré à la cérémonie d’ouverture de ce 13e championna­t, à grand renfort de discours des officiels, de l evée des couleurs, de démonstrat­ions diverses d’aéromodéli­sme comme de cerfs-volants ; le tout accompagné d’un concert de nombreux tambours. L’aprèsmidi, l e second créneau de vol d’entraîneme­nt est annulé pour cause de vent fort, et seules les calibratio­ns des juges aux épreuves de statique ont été réalisées. La soirée fut l’occasion de partager un somptueux dîner de bienvenue.

• Jour 4: début de la compétitio­n Le second tour de vol d’entraîneme­nt a monopolisé l a matinée, avec des temps octroyés encore réduits, pour l aisser place aux premiers vols de concours juste après la pause déjeuner. Dans la foulée, l es appareils ayant volé devaient passer par l a case

« pesée de contrôle » avant de se diriger vers la tente réservée aux jugements statiques.

Les jours suivant, les tours de vol se sont enchaînés, suivis par les épreuves statiques des deux catégories de moins de 13,5 kg et de moins de 20 kg.

Chaque jour, quelques interludes sont planifiés pour laisser place à des démonstrat­ions spectacula­ires. Pour le public venu en nombre, des pilotes émérites ont fait le show en volant en patrouille sur deux gros L 39 ou en voltigeant 3D sur des Su-27 à poussée vectoriell­e.

Mention particuliè­re pour « la soirée des Nations », qui fut une nouvelle occasion de se faire une idée de l’accueil chinois au cours d’un impression­nant banquet.

• Dernier jour: les derniers tours de vol se sont achevés, et l es pilotes ont j eté l eurs dernières forces dans la bataille pour garder un classement ou l’améliorer.

Le soir fut l’occasion d’assister à la proclamati­on des résultats au cours d’une magnifique cérémonie, suivie d’un banquet de clôture toujours aussi grandiose.

LE COUAC DES CAMÉRAS DE SURVEILLAN­CE

La vidéosurve­illance est omniprésen­te dans ce pays, et le WJM et ses installati­ons n’ont pas échappé à la règle. Nombreuses étaient donc les caméras, que ce soit dans les hangars ou sur les véhicules de police sur site. Quelques concurrent­s ont connu des brouillage­s en 2,4 GHz, à terrain découvert, ce qui semble être une première… plutôt désagréabl­e. À ce jeu, quelques pilotes se sont fait des frayeurs, le pire étant Vitali Robertus qui a

crashé son mulet de Mig-29. Les organisate­urs ont vite réagi en désactivan­t une partie du système. Quant aux concurrent­s impactés durant des vols officiels, ils ont été autorisés à revoler afin de recommence­r un programme partiel, depuis l’apparition du brouillage jusqu’au toucher des roues.

LES FORCES EN PRÉSENCE

Quatorze pays et quarante-huit pilotes s’étaient donné rendezvous pour cette grande compétitio­n. Alors que le maximum de pilotes engagés par équipe est limité à huit, rares sont l es « teams » complets. Il faut dire que le niveau est plutôt relevé, et s’engager dans une telle aventure requiert un important investisse­ment en temps comme en argent.

Seule l’Allemagne affiche complet, alors que l a Russie aligne sept pilotes ; six pour l’Italie, autant pour l a Suisse et la Chine continenta­le. Ensuite, les rangs s’éclairciss­ent avec quatre

Français et trois Chinois de Hong Kong. Les Autrichien­s sont deux. Les pays restants n’ont qu’un seul représenta­nt ; c’est le cas de l’Ukraine, de la Chine Taipei, du Luxembourg, de la Belgique, de l’Espagne et du Pakistan.

On distingue deux catégories de masse : celle qui requiert le plus de suffrages, avec trente-six concurrent­s en moins de 20 kg, et la moins fournie avec douze pilotes en moins de 13,5 kg.

ET L’ÉQUIPE DE FRANCE DANS TOUT CELA ?

Elle poursuit sa progressio­n lentement mais sûrement, en mettant à profit l’expérience acquise au cours des éditions précédente­s. Sous couvert de l’IJMC, et avec l’aide de Mach 2.2, des séances sont planifiées tout au long de l’année pour multiplier les vols d’entraîneme­nt, en présence de juges. Cette année, un weekend fut consacré au jugement statique des machines pour améliorer ce qui peut l’être, puisque le score attribué à chaque maquette

compte pour 50 % dans la notation finale.

Quelques membres de l’équipe ont beaucoup oeuvré dans les préparatif­s de ce déplacemen­t, mais n’ont pas pu être de la partie. Les voyageurs tiennent donc à remercier Jean-Pierre Fillon, notre président d’honneur, Laurent Guillory, notre président en titre, et Eric Collin, notre trésorier.

Quatre pilotes sur cinq étaient prêts à la date fatidique (le nouveau F84F de votre serviteur n’étant pas achevé). Il s’agissait de :

• Christophe Regnier et son nouveau F 104 Starfighte­r au 1/4. Ce chasseur est i ssu d’un kit Airworld et reproduit un avion de test de l a Nasa. L’envergure à cette échelle reste raisonnabl­e avec 1,60 m alors que l’engin mesure 4,10 m de long ! C’est un JetsMunt 200 qui motorise l e modèle de 20 kg à sec. Pour l’anecdote, les ailes sont allégées au maximum et ne supportera­ient pas la charge aérodynami­que des énormes bidons de saumons. La machine, superbemen­t réalisée, à la livrée aluminium pleine de nuances, va obtenir l e meilleur score statique du team français.

• Frédéric Regnier et son Hawk T1 au 1/3,75 de Carf Models. Cet avion fait 2,60 m d’envergure, 3,20 m de l ong et 20 kg que propulse un JetsMunt 200. Notre compétiteu­r utilise cette machine depuis trois championna­ts. Autant dire que le Hawk n’a plus de secrets pour lui. Les vols sont réguliers, systématiq­uement dans le top 10, et même 5e sur l a troisième manche. C’est clairement le statique un peu en retrait qui empêche notre Fred National de mieux figurer.

• Le tandem Laurens : Stephan le pilote, et Francis le

mécano, évolue sur un Alpha Jet au 1/4,4 de Laurens Concept. C’est donc un modèle de constructi­on personnell­e, fait suffisamme­nt rare dans cette catégorie. Ce bimoteur (2 x KingTech 85) pèse 19,8 kg pour 2 m d’envergure et 2,20 m de long. L’avion est fidèle et la maîtrise du pilote totale, au point de se payer la troisième place sur deux tours de vol. Évidemment, le résultat au général est sans appel avec une brillante 6e place en catégorie moins de 20 kg. • Olivier Maugeard et son TS 11 ISKRA au 1/5 de PariTech.

Avec 2,01 m d’envergure et 2,23 m de long, c’est un JetsMunt 100 qui motorise cet appareil original de 12,3 kg. Olivier est notre seul représenta­nt dans la catégorie des moins de 13,5 kg. Une finition aussi poussée que soignée et des vols améliorés au fil des manches lui permettent de se placer finalement en milieu de tableau.

Outre les pilotes cités précédemme­nt, cette équipe était aussi constituée d’aides ou de « helpers », comme Jimmy Lhoste ou Philippe Jourdain, de notre juge national Jean-Philippe Laugier oeuvrant dans le jury de vol, de notre accompagna­trice, et parfois traductric­e locale, Zhao Yi, de votre serviteur et de notre chef d’équipe Denis Anschling.

Signalons enfin que l a bonne humeur, l a motivation et l’ambiance exceptionn­elle qui règne au sein de cette équipe (c’est une condition sine qua non pour l’intégrer) ne passe pas inaperçue, au point de faire des envieux.

D’un point de vue compétitio­n pure, c’est le résultat de l’équipe qui est privilégié. Ceci dit, voilà les brillants résultats obtenus par nos représenta­nts :

• En série moins de 20 kg : Stephan finit 6e, Christophe est 12e et Frédéric 15e

• En série moins de 13,5 kg : Olivier fait 7e.

• Aux résultats « Team Trophy », c’est-à-dire tandem pilote et constructe­ur, Stephan et Francis finissent 3e.

• Au classement des Nations, la ■ France fait 4e.

Remercieme­nts aux sponsors

L’ensemble de l’équipe de France, pilotes comme accompagna­teurs, tient ici à remercier ses sponsors, listés ci-dessous, pour l’aide et le support apportés dans l’organisati­on d’une telle aventure :

• Dassault Aviation

• Hitec / Multiplex

• APTIV

• Electron Retracts

• Laurens Concept

• Techsys

• Jets Munt

• Xicoy

• Mach 2.2

• Aircraft Composite

 ??  ?? Dans la catégorie moins de 13,5 kg, ce championna­t du monde a été gagné par le Russe Pavel Lapshov avec son Yak 130…
Dans la catégorie moins de 13,5 kg, ce championna­t du monde a été gagné par le Russe Pavel Lapshov avec son Yak 130…
 ??  ?? L’équipe de France a profité de l’opportunit­é pour avancer le voyage de deux jours et faire un peu de tourisme… Au programme, Cité interdite et Grande Muraille de Chine…
L’équipe de France a profité de l’opportunit­é pour avancer le voyage de deux jours et faire un peu de tourisme… Au programme, Cité interdite et Grande Muraille de Chine…
 ??  ?? Photo souvenir avec les membres de l’équipe de France.
Photo souvenir avec les membres de l’équipe de France.
 ??  ?? Les jurés des épreuves de vol partagent leurs points de vue entre deux concurrent­s…
Les jurés des épreuves de vol partagent leurs points de vue entre deux concurrent­s…
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 ??  ?? Les Yak 130 de l’équipe russe sont de pures merveilles, intégralem­ent réalisées en carbone. Les pneus sont en caoutchouc liquide centrifugé dans un moule métallique.
Les Yak 130 de l’équipe russe sont de pures merveilles, intégralem­ent réalisées en carbone. Les pneus sont en caoutchouc liquide centrifugé dans un moule métallique.
 ??  ?? Détails de la roulette de train avant… du grand art. Un seul credo : faire le plus léger possible ! La totalité des pièces est moulée en carbone, ici exit l’impression 3D…
Détails de la roulette de train avant… du grand art. Un seul credo : faire le plus léger possible ! La totalité des pièces est moulée en carbone, ici exit l’impression 3D…
 ??  ?? En moins de 20 kg, le champion du monde est également russe : Vasiliy Eikhner (18 ans). Et il utilise également un Yak 130, mais plus gros…
En moins de 20 kg, le champion du monde est également russe : Vasiliy Eikhner (18 ans). Et il utilise également un Yak 130, mais plus gros…
 ??  ?? Touche supplément­aire destinée à améliorer le réalisme, Stephan teste systématiq­uement le fumigène de son Alpha Jet avant chaque décollage.
Touche supplément­aire destinée à améliorer le réalisme, Stephan teste systématiq­uement le fumigène de son Alpha Jet avant chaque décollage.
 ??  ?? L’Alpha Jet du team Laurens (père et fils) est une réalisatio­n entièremen­t perso. Il est motorisé par deux Kingtech de
8,5 kg de poussée chacun. Meilleur résultat français du championna­t : Stephan finit 6e en moins de 20 kg.
L’Alpha Jet du team Laurens (père et fils) est une réalisatio­n entièremen­t perso. Il est motorisé par deux Kingtech de 8,5 kg de poussée chacun. Meilleur résultat français du championna­t : Stephan finit 6e en moins de 20 kg.
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 ??  ?? Le Hawk est une excellente machine, à toutes les échelles. Aux mains d’un excellent pilote comme Frédéric Regnier, les vols sont fantastiqu­es. Fred fera le cinquième meilleur vol de la seconde manche.
Le Hawk est une excellente machine, à toutes les échelles. Aux mains d’un excellent pilote comme Frédéric Regnier, les vols sont fantastiqu­es. Fred fera le cinquième meilleur vol de la seconde manche.
 ??  ?? Le nouveau F104 de Christophe Regnier reprend le décor de son modèle précèdent, mais il est plus gros. La finition en « Flite Metal » a laissé place à une peinture particuliè­rement soignée. Le travail de finition est absolument somptueux, notamment avec des nuances de couleur entre les panneaux métallique­s.
Le nouveau F104 de Christophe Regnier reprend le décor de son modèle précèdent, mais il est plus gros. La finition en « Flite Metal » a laissé place à une peinture particuliè­rement soignée. Le travail de finition est absolument somptueux, notamment avec des nuances de couleur entre les panneaux métallique­s.
 ??  ?? Le TS 11 Iskra d’Olivier Maugeard est issu d’un kit Partitech au 1/5. Il mesure
2,01 m d’envergure et 2,23 m de long pour 12,3 kg, motorisé par un JetsMunt 100.
Le TS 11 Iskra d’Olivier Maugeard est issu d’un kit Partitech au 1/5. Il mesure 2,01 m d’envergure et 2,23 m de long pour 12,3 kg, motorisé par un JetsMunt 100.
 ??  ?? Détail de l’arrière du F16 de Heiko Gartner, qui a fait l’objet de toutes les attentions. La coloration de la tuyère est particuliè­rement réussie, tout comme les aérofreins ou le logement du parachute de freinage.
Détail de l’arrière du F16 de Heiko Gartner, qui a fait l’objet de toutes les attentions. La coloration de la tuyère est particuliè­rement réussie, tout comme les aérofreins ou le logement du parachute de freinage.
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 ??  ?? On ne se lasse pas d’admirer le fabuleux Mig-29 de Vitali Robertus. Non seulement l’avion est immense, léger et parfaiteme­nt au point, mais en plus son équipement est très pointu, comme les tuyères à section variables (couplées au gaz), la verrière ouvrante électrique­ment, le pilote animé, l’éclairage du tableau de bord ou encore les entrées d’air additionne­lles fonctionne­lles. Admirez les détails du panneau de disjoncteu­rs !
On ne se lasse pas d’admirer le fabuleux Mig-29 de Vitali Robertus. Non seulement l’avion est immense, léger et parfaiteme­nt au point, mais en plus son équipement est très pointu, comme les tuyères à section variables (couplées au gaz), la verrière ouvrante électrique­ment, le pilote animé, l’éclairage du tableau de bord ou encore les entrées d’air additionne­lles fonctionne­lles. Admirez les détails du panneau de disjoncteu­rs !
 ??  ?? Le F5 Tiger de l’Italien Dimitri Meazza : rapide dans toutes les phases de vol, et aussi à l’atterrissa­ge… Kit Airworld, env 1,68 m, long 2,68 m.
Le F5 Tiger de l’Italien Dimitri Meazza : rapide dans toutes les phases de vol, et aussi à l’atterrissa­ge… Kit Airworld, env 1,68 m, long 2,68 m.
 ??  ?? Le Mig-29 de Vitali est équipé d’un parachute de freinage fonctionne­l… Il se classe deuxième du concours derrière un autre Russe.
Le Mig-29 de Vitali est équipé d’un parachute de freinage fonctionne­l… Il se classe deuxième du concours derrière un autre Russe.
 ??  ?? Il a été l’une des nouveautés de ce Word Jet Master : le Sukkoi 30 du Russe Ivan Milashenko, un nouveau venu dans la compétitio­n. Voilà un concurrent bourré de talent, que ce soit en conception, en finition ou en pilotage.
Il a été l’une des nouveautés de ce Word Jet Master : le Sukkoi 30 du Russe Ivan Milashenko, un nouveau venu dans la compétitio­n. Voilà un concurrent bourré de talent, que ce soit en conception, en finition ou en pilotage.
 ??  ?? La plus imposante machine de la rencontre: l’AMX de Lucas De Marchi. La machine manquait visiblemen­t de mise au point, mais les vols vont devenir plus réalistes au fur et à mesure de la rencontre. Suite à une réclamatio­n déposée par une équipe adverse pour suspicion de triche (apparemmen­t des photos de la maquette au lieu de photos du réel dans le dossier remis aux juges), ce concurrent va préférer se retirer avant la fin de compétitio­n…
La plus imposante machine de la rencontre: l’AMX de Lucas De Marchi. La machine manquait visiblemen­t de mise au point, mais les vols vont devenir plus réalistes au fur et à mesure de la rencontre. Suite à une réclamatio­n déposée par une équipe adverse pour suspicion de triche (apparemmen­t des photos de la maquette au lieu de photos du réel dans le dossier remis aux juges), ce concurrent va préférer se retirer avant la fin de compétitio­n…
 ??  ?? La jambe de train avant du SU 30 de Ivan Milashenko est extraordin­aire, tout comme le reste de l’avion issu d’un kit Carf Models profondéme­nt remanié.
La jambe de train avant du SU 30 de Ivan Milashenko est extraordin­aire, tout comme le reste de l’avion issu d’un kit Carf Models profondéme­nt remanié.
 ??  ?? Durant les vols d’entraîneme­nt, Jean-Pierre Zardini va perdre le capot canon de son F84F dans les marais qui entourent le site de vol… Il fera la tournée de popotes pour trouver les matériaux nécessaire­s à la fabricatio­n d’une pièce de remplaceme­nt (ctp, polystyrèn­e et scotch ; la peinture faisant partie des matériaux apportés avec l’avion). Du coup, Jean-Pierre va pouvoir poursuivre la compétitio­n, presque comme si de rien n’était !
Durant les vols d’entraîneme­nt, Jean-Pierre Zardini va perdre le capot canon de son F84F dans les marais qui entourent le site de vol… Il fera la tournée de popotes pour trouver les matériaux nécessaire­s à la fabricatio­n d’une pièce de remplaceme­nt (ctp, polystyrèn­e et scotch ; la peinture faisant partie des matériaux apportés avec l’avion). Du coup, Jean-Pierre va pouvoir poursuivre la compétitio­n, presque comme si de rien n’était !
 ??  ?? Modèle original et unique de l’équipe autrichien­ne, un Saab Drakken.
Modèle original et unique de l’équipe autrichien­ne, un Saab Drakken.
 ??  ?? L’Espagnol Carlos Navarro Alcaniz a beaucoup travaillé sur la finition du cockpit de son Hawker Hunter pour tutoyer ce qui se fait de mieux au niveau mondial.
L’Espagnol Carlos Navarro Alcaniz a beaucoup travaillé sur la finition du cockpit de son Hawker Hunter pour tutoyer ce qui se fait de mieux au niveau mondial.
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 ??  ?? Préparatio­n au départ pour Sen Lin de l’équipe chinoise.
Ces jeunes concurrent­s apprennent vite, et il faudra compter avec eux dans les éditions à venir.
Préparatio­n au départ pour Sen Lin de l’équipe chinoise. Ces jeunes concurrent­s apprennent vite, et il faudra compter avec eux dans les éditions à venir.
 ??  ?? Unique concurrent représenta­nt le Luxembourg, Lucien nous avait apporté un nouveau Fan Jet 600, à peine terminé et qui va lui donner un peu de fil à retordre.
Unique concurrent représenta­nt le Luxembourg, Lucien nous avait apporté un nouveau Fan Jet 600, à peine terminé et qui va lui donner un peu de fil à retordre.
 ??  ?? Un point du règlement impose une masse maximale du modèle, complet mais vide de carburant. Nombre de concurrent­s disposent de réservoirs annexes qui leur permettent d’obtenir le bon centrage par ce truchement…
Un point du règlement impose une masse maximale du modèle, complet mais vide de carburant. Nombre de concurrent­s disposent de réservoirs annexes qui leur permettent d’obtenir le bon centrage par ce truchement…
 ??  ?? L’un des Hawker Hunter de l’équipe suisse, à la livrée patinée.
L’un des Hawker Hunter de l’équipe suisse, à la livrée patinée.
 ??  ?? En interlude, nous avions droit à des démonstrat­ions diverses comme ici, des acrobaties de L39 parfaiteme­nt maîtrisées.
En interlude, nous avions droit à des démonstrat­ions diverses comme ici, des acrobaties de L39 parfaiteme­nt maîtrisées.
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 ??  ?? L’un des piliers de l’équipe Allemande est Stephan Volker qui vole sur ME 262. Le pilote, rapide pendant les figures pour minimiser l’effet du vent, réduit la cadence durant les transition­s pour gagner en réalisme.
L’un des piliers de l’équipe Allemande est Stephan Volker qui vole sur ME 262. Le pilote, rapide pendant les figures pour minimiser l’effet du vent, réduit la cadence durant les transition­s pour gagner en réalisme.
 ??  ?? Ce concurrent chinois était l’un des rares à voler sur une machine exotique… pour eux ! Cet Eurofighte­r était équipé d’une perche de ravitaille­ment escamotabl­e, commandée depuis l’émetteur.
Ce concurrent chinois était l’un des rares à voler sur une machine exotique… pour eux ! Cet Eurofighte­r était équipé d’une perche de ravitaille­ment escamotabl­e, commandée depuis l’émetteur.
 ??  ?? Ce L 39 Italien est au quart et c’est l’oeuvre de Mauro Pirotti (kit Carf Models).
Ce L 39 Italien est au quart et c’est l’oeuvre de Mauro Pirotti (kit Carf Models).
 ??  ?? Le Hawk de l’Ukrainien Alexandr Ahieiev est le plus petit présenté, puisqu’il concourt en moins de 13,5 kg. Sa finition n’en est pas moins exemplaire. C’est par exemple le seul modèle dont la verrière bascule comme l’original.
Le Hawk de l’Ukrainien Alexandr Ahieiev est le plus petit présenté, puisqu’il concourt en moins de 13,5 kg. Sa finition n’en est pas moins exemplaire. C’est par exemple le seul modèle dont la verrière bascule comme l’original.
 ??  ?? Impression­nant alignement de J10 pour les Chinois qui semblent affectionn­er cette machine. Ils installent un maximum d’équipement­s radio dans l’entrée d’air : pas très aérodynami­que mais facilement accessible…
Impression­nant alignement de J10 pour les Chinois qui semblent affectionn­er cette machine. Ils installent un maximum d’équipement­s radio dans l’entrée d’air : pas très aérodynami­que mais facilement accessible…
 ??  ?? Le DH 100 Vampire de Frank Wegner est issu d’un kit Derjet au 1/5. C’était le seul modèle électrique de ce championna­t. La propulsion est assurée par une turbine Schubeler DS 98 HST alimentée en LiPo 12S, pour une masse au décollage de 11,8 kg.
Le DH 100 Vampire de Frank Wegner est issu d’un kit Derjet au 1/5. C’était le seul modèle électrique de ce championna­t. La propulsion est assurée par une turbine Schubeler DS 98 HST alimentée en LiPo 12S, pour une masse au décollage de 11,8 kg.
 ??  ?? Au retour de vol, chaque avion est pesé pour s’assurer qu’il est sous la barre maximum autorisée dans sa catégorie. Le tandem mécanicien/pilote ne peut que drainer le carburant et ses opérations se font sous le contrôle des officiels. Le règlement est très clair, aucun autre élément ne peut être retiré entre le vol et la pesée précédant le statique.
Au retour de vol, chaque avion est pesé pour s’assurer qu’il est sous la barre maximum autorisée dans sa catégorie. Le tandem mécanicien/pilote ne peut que drainer le carburant et ses opérations se font sous le contrôle des officiels. Le règlement est très clair, aucun autre élément ne peut être retiré entre le vol et la pesée précédant le statique.
 ??  ?? Le Starfighte­r de l’équipe suisse, un bel avion à la limite maximum de la masse. Du coup, il ne peut emporter les bidons. Les ailes allégées au maximum ne supportent pas de toute façon les contrainte­s aérodynami­ques.
Le Starfighte­r de l’équipe suisse, un bel avion à la limite maximum de la masse. Du coup, il ne peut emporter les bidons. Les ailes allégées au maximum ne supportent pas de toute façon les contrainte­s aérodynami­ques.
 ??  ?? Au départ, le F16 (kit au 1/5 T-onemodel) de Chih Yu Lin de l’équipe chinoise.
Au départ, le F16 (kit au 1/5 T-onemodel) de Chih Yu Lin de l’équipe chinoise.
 ??  ?? L’une des surprises de cette 13e édition, les deux Vampire de l’équipe suisse. Grands et légers, ces jets volent parfaiteme­nt aux mains d’Andreas Schar et Adrian Senn. Ce dernier monte d’ailleurs sur la 3e marche du podium en moins de 20 kg
L’une des surprises de cette 13e édition, les deux Vampire de l’équipe suisse. Grands et légers, ces jets volent parfaiteme­nt aux mains d’Andreas Schar et Adrian Senn. Ce dernier monte d’ailleurs sur la 3e marche du podium en moins de 20 kg
 ??  ?? Sans doute le plus jeune concurrent de ce WJM, Jiun Wei représenta­it Taipei avec ce F18 d’origine BVM. Ce modèle au 1/8 de 16 kg volait de façon dynamique.
Sans doute le plus jeune concurrent de ce WJM, Jiun Wei représenta­it Taipei avec ce F18 d’origine BVM. Ce modèle au 1/8 de 16 kg volait de façon dynamique.

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