Modele Magazine

UNE BOULE DE NERFS

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Préparez-vous à prendre une claque avec ce Mini Punish’Air…. Ça décolle avec à peine un quart de gaz, ça part comme une balle à mi-gaz, et ça se satellise plein gaz. En mode course, il faudra être incliné entre 70° et 85° lorsque l’on met les gaz si on ne veut pas monter. Les réglages fournis sont très bons et, malgré des taux de rotation réglés au-delà des 900°/s, le Mini Punish’Air reste doux aux commandes. Les virages et les prises de trajectoir­e sont d’une précision redoutable, même manche des gaz aux trois quarts. Sa faible masse empêche toute glissade.

On ne ressent aucun Prop Wash (vibrations par ses propres turbulence­s) dans les virages ultraserré­s, ni de rebonds en sortie de boucle ou de tonneaux ; pas de vibrations non plus à plein gaz ou en descente gaz au minimum. Les passages à grande vitesse au ras du sol sont un régal tant le Mini Punish’Air est sur un rail. La vitesse maxi est évaluée aux environs de 100-110 km/h. La carte de vol F3 fait admirablem­ent son travail, le contrôle de l’altitude est très bon. Les accélérati­ons en sortie de virage sont étonnantes, il ne demande qu’à repartir.

La voltige est bien sûr une formalité, mais attention, manche à fond, ça tourne vite. Le son assez aigu de ce petit bolide est très reconnaiss­able. Sur des parcours plus lents et serrés, ce mini-racer se montre également excellent. Sa faible masse et la puissance disponible permettent de se sortir de situations limites.

En FPV, comme on pouvait s’y attendre, la nano caméra s’en sort correcteme­nt par jour ensoleillé et sur des parcours sans zone ombragée. Avec mes lunettes Boscam, si je voulais voir correcteme­nt dans les portions sombres, j’augmentais la luminosité et un peu le contraste. Mais il y avait alors saturation de l’image dès que je sortais à la lumière, l’absence de réglage WDR se faisant cruellemen­t sentir. En revanche, le champ de vision de 90° est parfait. Côté émetteur vidéo, le Tramp HV muni d’une antenne de marque TBS marche admirablem­ent bien.

L’atterrissa­ge est la phase de vol la plus délicate en mode course car on ne voit pas le sol à vitesse nulle et en plus on pose sur l’accu (d’où l’ajout d’une petite plaque de protection maison). Donc, préférer une surface en herbe plus souple. Pour aider, il suffit de planter un repère vertical sur l’aire d’atterrissa­ge pour estimer sa vitesse, faire un stationnai­re en face de ce repère et descendre doucement jusqu’au contact. Sinon, faire une descente en spirale lente jusqu’au sol.

Pendant ces différents vols, je n’ai jamais eu d’alerte de perte de signal de la part de ma radio. La forte proximité du récepteur et de ses antennes avec les ESC, la carte de vol, la PDB et la partie vidéo ne gêne en rien la réception. Côté solidité, rien à redire. Pendant ces essais, j’ai heurté quelques Air Gates et branches, et fait des « roulés-boulés » à pleine vitesse. Le Mini Punish’Air s’en est toujours sorti intact, même la bulle dont seule la peinture a un peu souffert. Enfin, avec des accus Dinogy Graphène 4S 1000 mAh, vous obtiendrez une autonomie comprise entre 6 et 11 min de vol, ce qui est vraiment pas mal.

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Malgré un format réduit, les performanc­es de ce racer n’ont rien à envier à celles de classes supérieure­s. Son agilité est même meilleure, idéale sur des parcours techniques et sinueux.

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