VOL PAISIBLE OU VOLTIGE, CHOISISSEZ!
Avec l’accu LiPo 2S 800 mAh préconisé, l’ensemble pèse 275 g en ordre de vol. C’est trop léger et l’Oxy ne vole pas assez vite, décrochant trop facilement. En ajoutant 20 à 40 g de plomb, c’est mieux et l’aptitude à décrocher disparaît.
Le gonflage pour l’envol est très facile. Il suffit de bien déplier la voile, de tirer d’un coup sec sur le châssis et, immédiatement, l’Oxy 0,5 va se gonfler et monter au-dessus du pilote. On met le moteur à mi-gaz et on lâche le châssis : c’est parti.
Le pilotage est globalement facile, surtout en extérieur puisqu’il n’y aura aucun obstacle (contrairement en indoor où il y a les murs et le plafond…). Enrevanche (et c’est tout à fait normal), l’Oxy 0,5 subit rapidement les conditions climatiques. Les turbulences, même très faibles, secouent la machine, et le vent doit idéalement être à 0. En chargeant le châssis à 330 g, on pourra voler avec 10 km/h de vent maxi.
Ce paramoteur a très peu d’inertie et est (logiquement) beaucoup plus « vivant » qu’un gros paramoteur grâce à sa faible masse. La voile est très réactive aux commandes sans jamais être violente. L’Oxy est stable et, dès qu’on lâche les manches, elle se remet en vol à plat. Un débutant dans la catégorie pourra se lancer avec ce modèle, sans difficulté particulière. La vitesse de vol est faible et le vol en indoor ne pose aucun problème. En extérieur, un faible espace suffira.
Avec l’accu LiPo 2S, la puissance est bien adaptée et suffisante pour un vol classique. On est à mi-gaz en vol à plat et la motorisation est très silencieuse, c’est agréable. Avec un accu LiPo 3S 1 000 mAh, la masse en ordre de vol est de 330 g environ. La vitesse augmente un peu et, surtout, la puissance disponible est bien plus importante. La consommation est de 11,8 A et la puissance absorbée de 135 W. Pas de problème pour le moteur et le contrôleur (il supporte 10 A en continu et 15 A pendant 15 sec) car on ne reste que très peu de temps à plein gaz.
En 3S, la puissance largement excédentaire est parfaite pour la voltige, domaine où l’Oxy 0,5 est à l’aise. Pour tourner un looping, on commence par engager un virage serré d’un côté, ce qui permet de prendre un peu de vitesse. Immédiatement après, on met plein gaz (surtout ne pas cabrer à la profondeur, cela actionnerait les freins et ferait décrocher la voile !) et le looping tourne sur un petit diamètre. On peut également passer le tonneau barriqué. On commence comme le looping, en faisant un virage pour prendre de la vitesse. On met plein gaz et on pousse le manche des ailerons d’un côté : l’Oxy vous fera un beau tonneau. Le plus étonnant, c’est que ça tourne assez vite et quasiment sans perte d’altitude ! Le plus important quand on fait de la voltige en paramoteur, c’est toujours de réfléchir par anticipation à comment va-t-on sortir de la figure. Il est en effet capital de toujours veiller à garder les suspentes tendues. En clair, il faut conserver de la vitesse et couper les gaz au bon moment. Pas question en effet d’arrêter le moteur en cours de looping, le châssis retomberait dans la voile… Heureusement, en cas de crash, on ne constate généralement pas de dégât grâce à la faible masse.
L’autonomie est de l’ordre de 10 minutes environ avec un vol mixte à plat – voltige. L’atterrissage dans la main est facile grâce à la faible vitesse.