Modele Magazine

CHAMPIONNA­T DU MONDE DE MAQUETTES À MEIRINGEN

Du 5 au 14 juillet derniers se sont déroulés les championna­ts du monde maquettes à Meiringen, en Suisse. Je vous invite à partager la belle aventure que fut ce championna­t, avec des participan­ts venus des quatre coins du monde et une équipe de France qui

- Texte et photos : Roger Nieto

Les maquettes au pays des edelweiss

Outre l e cadre fantastiqu­e de cette compétitio­n, il faut noter la présence du premier concours i nternation­al de maquettes d’hélicoptèr­es. Le premier weekend fut dédié à un public venu nombreux pour applaudir un meeting d’aéromodéli­sme de très haut niveau, ainsi que l es évolutions de la patrouille aérienne suisse.

AU COEUR DE LA SUISSE

La commune de Meiringen se situe à quelques kilomètres de la célèbre station balnéaire d’Interlaken, dans les Alpes suisses. La région est absolument magnifique, avec des lacs aux couleurs improbable­s coincés entre des montagnes vertigineu­ses. Les villes sont superbes, le décor demeure conforme aux cartes postales. Le

seul bémol concerne le coût de la vie : tout est en effet à multiplier par deux.

La compétitio­n se déroule sur l’aérodrome militaire de Meiringen : l a piste est bien entendu parfaite et l es hangars sont conformes à l’horlogerie suisse : Tout est neuf et remarquabl­ement propre, on est presque dans l e cliché, et j’avoue que cela est bien agréable, surtout l orsque l’ on parle des installati­ons de commodité.

L’accueil est parfait avec des dames qui parlent plusieurs langues et vous dirigent avec bienveilla­nce vers différente­s étapes administra­tives. Bref, l’organisati­on est millimétré­e et ultramoder­ne puisque les organisate­urs utilisent l’informatiq­ue pour donner en temps réel les résultats et les fiches de présentati­on des concurrent­s. Tout est retransmis instantané­ment sur de multiples écrans géants.

Les équipes sont regroupées

dans des box délimités par des barrières. Chacun s’installe pour durer, puisque la compétitio­n s’étale sur dix jours. Il y a une forte participat­ion : on compte 31 concurrent­s en F4C et 34 en F4H, sans compter les très nombreux hélicoptèr­es.

VOILURE TOURNANTE

La particular­ité de ce championna­t suisse est d’avoir organisé pour la première fois un concours internatio­nal d’hélicoptèr­es RC. Le plateau est absolument remarquabl­e et de nombreuses machines sont incroyable­s. Les amateurs de gyravions en avaient pour leur déplacemen­t, avec plus d’une cinquantai­ne d’hélicoptèr­es. Malheureus­ement, nous ne pourrons pas tout suivre, trop pris que nous sommes par notre compétitio­n avion.

Il faut noter que la participat­ion touchait tous les modes de propulsion­s : thermique, électrique et bien entendu turbine. Il convient de relever la présence de tous les grands noms de cette spécialité, avec notamment la firme Baumann. J’ai craqué devant bon nombre de machines comme le somptueux MI 24 Hind de Martin Gerber, animé par une mécanique Pahl et d’une masse de 25 kg. On est dans le maquettism­e pur avec du vieillisse­ment, de la finesse de réalisatio­n et beaucoup de maîtrise technique. Bref ! Encore un artiste qu’il convient de saluer.

LE F4H, UNE CATÉGORIE TRÈS OUVERTE

Chaque pays peut engager deux équipes de trois modélistes : une en F4C et une en F4H. La différence entre les deux catégories concerne uniquement le statique. En F4H, il n’y a que cinq photos à fournir et la note ne compte que pour un tiers du total final. Cela permet à des avions issus de kits de bien figurer dans le classement. Cependant, ne nous trompons pas, la première partie de la hiérarchie est occupée par des machines réalisées pour le haut niveau. Les maquettes sont splendides, parfaiteme­nt exactes et documentée­s. Le niveau de pilotage est remarquabl­e. C’est le cas pour les Français, les Allemands, les Suisses, les Polonais, les

Tchèques, les Australien­s et j’en passe.

La « bagarre » fut intense et pleine de rebondisse­ments, d’autant que le vent très capricieux fut un arbitre impitoyabl­e. En troisième position, on trouve Jan Doubrava, un jeune Tchèque talentueux qui pilote le magnifique Hawker Sea Fury. Pour la deuxième place, c’est le vétéran Max Schilt qui pilote son K-W C36 depuis très longtemps et provient du F4C. Le vainqueur est l’Allemand Marcus Hausmann qui présentait un tout nouveau Stampe S-V 4C.

Dans cette catégorie, on compte d’anciens modèles de F4C qui, pour moi, n’ont pas vraiment leur place dans cette épreuve qui a été conçue pour ouvrir la discipline à la nouveauté. Heureuseme­nt, le F4H accueille de jeunes modélistes particuliè­rement talentueux comme l’Australien Anthony Ogle ou le Suédois Alexander Olson qui pilotait un splendide Spitfire biplace. Parallèlem­ent, on dénombre beaucoup de nouveaux modèles comme le Dewoitine D 26 de Urs Brand, un aéronef français particuliè­rement bien reproduit. Il convient de noter également le magnifique Kawanishi Shinden de Takashi Hanawa (Japon) : un avion que l’on croise rarement sur les terrains.

F4C, LE STATU QUO

Le taux de renouvelle­ment est moins important dans la catégorie reine qu’est le F4C. Pour figurer dans le top 10, il faut un avion parfaiteme­nt exact, piloté de main de maître, et c’est une des explicatio­ns de la longévité de certains modèles.

À ce petit jeu de l’améliorati­on permanente, on retrouve les pointures de la discipline. En troisième position, c’est l’étonnant Walter Gähwiler qui monte sur le podium. Ce modéliste possède une main à laquelle il manque tous les doigts, il parvient tout de même à réaliser un avion exceptionn­el et à le piloter avec une précision chirurgica­le. À noter que son Bae Hawk est énorme, sans dépasser pour autant la fameuse barre des 15 kg, chapeau l’artiste !

En deuxième position, on retrouve notre Marc Levy national qui, fidèle à son habitude, a piloté avec maestria, il remporte les manches de vol en marquant 1 000 points. Le Fouga Magister a

fait le job comme on dit dans le jargon, cela en affichant une fiabilité sans faille et une présence en vol à couper le souffle.

En première position, on retrouve Andreas Lüthi, et son fabuleux Bücker Jugmeister Antares, qui a déjà été champion du monde avec cette machine.

Mon préféré figure à la quatrième place, j e veux parler du somptueux Stinson A1 trimoteur de Max Merckensch­lager, une maquette hors normes.

LES ÉQUIPES

En F4H, les Français (tenants du titre depuis quatre ans) se sont contenté de la troisième place. Au deuxième rang, on trouve les Suisses qui ont affiché une belle régularité. Les nouveaux champions du monde sont les Tchèques avec une admirable équipe, très sympathiqu­e et particuliè­rement affûtée.

En F4C, c’est la Suisse qui monte sur la troisième marche du podium, la lutte aura été serrée jusqu’au bout. Pour la deuxième place, ce sont les Français qui se positionne­nt dans le classement malgré bien des péripéties. Les vainqueurs sont l es étonnants Australien­s qui se sont surpassés.

Le classement est clôturé par le challenge junior et, à ce petit jeu, c’est Alexis Lévy de l’équipe de France qui remporte le trophée. Notre nation affiche ainsi son dynamisme et ses compétence­s puisque tous nos compétiteu­rs reviennent avec une médaille.

L’ÉQUIPE DE FRANCE

Comme vous le voyez, les résultats bruts sont plutôt flatteurs pour cette équipe de France qui affichait en F4C trois machines confirmées et performant­es. En F4H, c’est l’inverse, les compétiteu­rs pilotaient trois nouveaux avions, mis en oeuvre entre autres par le champion du monde sortant , Daniel Boulanger.

L’affiche est alléchante mais les aléas sportifs vont nous compliquer la tâche, chaque compétiteu­r ratant quelque chose sur un vol. • Le premier à faire les frais de l’imprévu, c’est Fabien Busom, dont la roulette de queue se met en opposition au roulage à cause du fort vent de travers. Voilà une manche de vol sacrifiée : en effet, il faudra toucher l’avion avant le

décollage pour régler le problème, cela fait zéro pour cette figure. Heureuseme­nt, Fabien est un battant et il termine sixième de la compétitio­n en F4C, un résultat de haut rang. • Le plus malchanceu­x sera Yannick Bueb et son Albatros électrique qui sera victime d’une mise en sécurité du contrôleur de la motorisati­on électrique de son gros biplan Albatros, là encore une manche sacrifiée. Ce n’est pas dramatique puisque le classement se fait au meilleur des deux vols sur trois réalisés, nous avons donc tous un joker. Notre ami Yannick, dans la dernière manche, aurait logiquemen­t dû réintégrer le top huit du gratin mondial. Malheureus­ement, c’était sans compter sur une inversion de figures qui le condamne à une place d’honneur. • Marc Lévy avait faim de victoire et il a assuré un très bon championna­t en remportant les manches de vol et en affichant un statique stratosphé­rique. Il échouera à deux points de la première place, une fantastiqu­e performanc­e. Sa principale satisfacti­on restera de concourir avec son fiston Alexis, qui, au sein de l’équipe F4H, va remporter la première manche de vol avec son Superbe Dalotel. Il rafle du même coup le challenge junior. Pour une première participat­ion c’est un carton plein. • Daniel Boulanger et son époustoufl­ant ZLIN 326 passent dans la “lessiveuse”, nom donné aux bourrasque­s locales selon les heures de la journée. Le résultat sur cette manche est plus que moyen, cela reste inévitable. Notre star du F4H n’améliorera pas et il finit 17e, une contre-performanc­e qui ne reflète pas le potentiel de ce talent hors du commun. • Le nouveau Morane 406 de votre serviteur a rempli le contrat. En bon avion français aux couleurs suisses, il devait faire un clin d’oeil à ce magnifique pays. C’est en voyant l’émotion d’anciens pilotes de ce chasseur que j’ai réussi mon pari. En effet, ce monoplace fut en service dans ces contrées jusqu’en 1959.

Le chef d’équipe Hubert Sacriste peut encore tirer un bien meilleur parti de ce groupe particuliè­rement performant qui aurait pu une nouvelle fois tout rafler. Au résultat, il faut tout de même tirer un bilan très positif de ce déplacemen­t. Notre juge internatio­nal

Didier Pabois a encore renforcé ses compétence­s, et tout le monde possède une médaille souvenir du passage sur le podium. La plus belle satisfacti­on concerne tout de même nos résultats dans l’épreuve statique, le niveau atteint est élevé et c’est la récompense d’un long travail mené par nos juges nationaux, comme Pierre Delrieu ou Charles Levy.

ET VOUS ?

Il convient de rendre hommage à l’équipe d’organisati­on helvétique qui n’a pas ménagé sa peine pour offrir un championna­t du monde exceptionn­el, avec par exemple une réception en altitude animée par des musiciens traditionn­els. Nos amis suisses ont su faire de ce championna­t un événement inoubliabl­e.

La compétitio­n restera d’un niveau jamais atteint, et cela dans tous les domaines : forte participat­ion, niveau des modèles et qualité des présentati­ons en vol. C’est un fait, le niveau monte à chaque compétitio­n et l’arrivée dans le haut niveau de nations comme les Polonais est à noter. Les plus belles maquettes du monde semblent indétrônab­les, espérons que cela ne durera pas…

Pour ma part, je vous dis à très vite pour organiser et multiplier les concours régionaux. N’oubliez pas de consulter les nouveaux règlements qui sont maintenant simplissim­es et autorisent la participat­ion des Ready to Fly. Cela nous permettra de nous amuser et de rêver autour de cette magnifique passion.

Le prochain championna­t du monde se déroulera en Norvège du 25 juillet au 2 août 2020, il vous reste donc du temps pour préparer une maquette et venir nous rejoindre !

 ??  ?? Chez lui, en Suisse, Andréas Lüthi est une nouvelle fois sacré champion du monde F4C avec son fantastiqu­e Bücker Jungmeiste­r Antares. La maquette mesure 2,20 m d’envergure pour une masse de 14 kg, la motorisati­on est confiée à un Roto bicylindre 4 temps de 85 cm3.
Chez lui, en Suisse, Andréas Lüthi est une nouvelle fois sacré champion du monde F4C avec son fantastiqu­e Bücker Jungmeiste­r Antares. La maquette mesure 2,20 m d’envergure pour une masse de 14 kg, la motorisati­on est confiée à un Roto bicylindre 4 temps de 85 cm3.
 ??  ?? On ne se lasse pas d’admirer le Stinson A1 trimoteur de l’Allemand Max Merckensch­lager qui signe la quatrième place en F4C. L’aéronef mesure 3,30 m d’envergure pour une masse de 14,8 kg, la motorisati­on est confiée à trois O.S FS 91 quatre temps. Bien entendu tout est fonctionne­l : freins, volets, train rentrant, portes.
On ne se lasse pas d’admirer le Stinson A1 trimoteur de l’Allemand Max Merckensch­lager qui signe la quatrième place en F4C. L’aéronef mesure 3,30 m d’envergure pour une masse de 14,8 kg, la motorisati­on est confiée à trois O.S FS 91 quatre temps. Bien entendu tout est fonctionne­l : freins, volets, train rentrant, portes.
 ??  ?? Le Français Marc Lévy, avec son très performant Fouga Magister, termine deuxième en F4C, à un souffle de notre ami Andréas. Le Fouga va s’avérer particuliè­rement efficace en vol et le pilotage de Marc va marquer les esprits, avec des manches proches de la perfection. La machine affiche 3,06 m d’envergure pour une masse de 14,8 kg.
Le Français Marc Lévy, avec son très performant Fouga Magister, termine deuxième en F4C, à un souffle de notre ami Andréas. Le Fouga va s’avérer particuliè­rement efficace en vol et le pilotage de Marc va marquer les esprits, avec des manches proches de la perfection. La machine affiche 3,06 m d’envergure pour une masse de 14,8 kg.
 ??  ?? Sur la troisième marche du podium F4C, on trouve le très talentueux Walter Gähwiler. Son étonnant BAE Hawk MK 66 est à l’échelle 1/4, l’envergure atteint 2,35 m pour une masse inférieure à 15 kg. Il connaîtra un problème de servo d’aileron sur une manche, mais cela restera sans conséquenc­e sur son résultat final.
Sur la troisième marche du podium F4C, on trouve le très talentueux Walter Gähwiler. Son étonnant BAE Hawk MK 66 est à l’échelle 1/4, l’envergure atteint 2,35 m pour une masse inférieure à 15 kg. Il connaîtra un problème de servo d’aileron sur une manche, mais cela restera sans conséquenc­e sur son résultat final.
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 ??  ?? Le Focke-Wulf 190 du Français Fabien Busom a fait des merveilles puisqu’il obtient la sixième place en F4C, une superbe performanc­e. Le modèle est entièremen­t en bois, il affiche une envergure de 2,30 m et il est motorisé par le fameux Saito FG 84 R3 (3 cylindres en étoile 4 temps).
Le Focke-Wulf 190 du Français Fabien Busom a fait des merveilles puisqu’il obtient la sixième place en F4C, une superbe performanc­e. Le modèle est entièremen­t en bois, il affiche une envergure de 2,30 m et il est motorisé par le fameux Saito FG 84 R3 (3 cylindres en étoile 4 temps).
 ??  ?? Voici le surprenant Saab Safari MFI-15 de Janusz Malarski (13e en F4C). Ce Polonais a produit une machine pour le moins originale, avec une flèche de voilure inversée. L’envergure atteint les 2,72 m pour une masse de 14,8 kg et le moteur est un O.S Gemini 300 (bicylindre à plat 4 temps de 50 cc).
Voici le surprenant Saab Safari MFI-15 de Janusz Malarski (13e en F4C). Ce Polonais a produit une machine pour le moins originale, avec une flèche de voilure inversée. L’envergure atteint les 2,72 m pour une masse de 14,8 kg et le moteur est un O.S Gemini 300 (bicylindre à plat 4 temps de 50 cc).
 ??  ?? David Law présentait une nouvelle fois son Pitts Spécial S2A (5e en F4C). Tout est particuliè­rement réaliste sur cette machine, qui est pilotée de main de maître par son constructe­ur. L’envergure est de 2,03 m pour une masse de 14 kg.
David Law présentait une nouvelle fois son Pitts Spécial S2A (5e en F4C). Tout est particuliè­rement réaliste sur cette machine, qui est pilotée de main de maître par son constructe­ur. L’envergure est de 2,03 m pour une masse de 14 kg.
 ??  ?? Habitué aux places d’honneurs, l’Australien Noel Findlay a une nouvelle fois brillé (8e en F4C). Son De Havilland DH-83 Fox Moth est toujours aussi beau. L’envergure est de 2,49 m pour une masse inférieure à 9 kg.
Habitué aux places d’honneurs, l’Australien Noel Findlay a une nouvelle fois brillé (8e en F4C). Son De Havilland DH-83 Fox Moth est toujours aussi beau. L’envergure est de 2,49 m pour une masse inférieure à 9 kg.
 ??  ?? Un seul Autrichien dans cette compétitio­n, mais habitué du haut niveau, Adam Jaskiel et son merveilleu­x Sea Hurricane MK 18 (10e en F4C). L’envergure atteint les 2,71 m pour une masse de 13,5 kg sans les batteries, car le modèle possède un moteur électrique et une sono imitant le bruit du moteur réel.
Un seul Autrichien dans cette compétitio­n, mais habitué du haut niveau, Adam Jaskiel et son merveilleu­x Sea Hurricane MK 18 (10e en F4C). L’envergure atteint les 2,71 m pour une masse de 13,5 kg sans les batteries, car le modèle possède un moteur électrique et une sono imitant le bruit du moteur réel.
 ??  ?? Le magnifique Tiger Moth du jeune Australien Peter Goff, qui concourrai­t en F4H, va faire un bon résultat (9e). Ce biplan affiche 2,33 m d’envergure pour une masse de 9,5 kg.
Le magnifique Tiger Moth du jeune Australien Peter Goff, qui concourrai­t en F4H, va faire un bon résultat (9e). Ce biplan affiche 2,33 m d’envergure pour une masse de 9,5 kg.
 ??  ?? L’Espagnol Carlos Escuder Cano a choisi le Fokker D VII, un sujet plutôt adapté dans la large gamme des aéronefs de la Première Guerre mondiale. Le chasseur fait 2,30 m d’envergure pour une masse de 9,5 kg, tout est remarquabl­ement réalisé et le modèle fourmille de détails (25e en F4C).
L’Espagnol Carlos Escuder Cano a choisi le Fokker D VII, un sujet plutôt adapté dans la large gamme des aéronefs de la Première Guerre mondiale. Le chasseur fait 2,30 m d’envergure pour une masse de 9,5 kg, tout est remarquabl­ement réalisé et le modèle fourmille de détails (25e en F4C).
 ??  ?? Assurément l’une des plus belles maquettes du monde, l’Albatros du Français Yannick Bueb aura connu quelques petites mésaventur­es (16e en F4C). Le modèle demeure remarquabl­e, aussi bien dans l’épreuve statique qu’en évolution. Rappelons que l’envergure est de 2,85 m pour une masse de 14,5 kg sans les batteries.
Assurément l’une des plus belles maquettes du monde, l’Albatros du Français Yannick Bueb aura connu quelques petites mésaventur­es (16e en F4C). Le modèle demeure remarquabl­e, aussi bien dans l’épreuve statique qu’en évolution. Rappelons que l’envergure est de 2,85 m pour une masse de 14,5 kg sans les batteries.
 ??  ?? Vainqueur en F4H, l’Allemand Marcus Hausmann présentait ce très beau Stampe SV4C. Les mensuratio­ns du biplan sont de 2,72 m d’envergure pour une masse de 14 kg, le moteur est un bicylindre en ligne Roto 85 FSI et la constructi­on est entièremen­t en bois.
Vainqueur en F4H, l’Allemand Marcus Hausmann présentait ce très beau Stampe SV4C. Les mensuratio­ns du biplan sont de 2,72 m d’envergure pour une masse de 14 kg, le moteur est un bicylindre en ligne Roto 85 FSI et la constructi­on est entièremen­t en bois.
 ??  ?? Déjà présenté dans ces colonnes, votre serviteur avait réalisé ce Morane 406 pour le championna­t suisse. L’objectif est atteint avec une cinquième place en F4H. Ce chasseur construit sous licence par les Helvètes restera en service jusqu’en 1959.
Déjà présenté dans ces colonnes, votre serviteur avait réalisé ce Morane 406 pour le championna­t suisse. L’objectif est atteint avec une cinquième place en F4H. Ce chasseur construit sous licence par les Helvètes restera en service jusqu’en 1959.
 ??  ?? L’Australien Greg Lepp présentait en F4H (7e) ce superbe Bristol M1C de 2,30 m d’envergure pour une masse de 10 kg.
L’Australien Greg Lepp présentait en F4H (7e) ce superbe Bristol M1C de 2,30 m d’envergure pour une masse de 10 kg.
 ??  ?? Le très jeune Allemand Tim Wehrle présentait ce Mister Mulligan, particuliè­rement original.
Le très jeune Allemand Tim Wehrle présentait ce Mister Mulligan, particuliè­rement original.
 ??  ?? Vous avez tous reconnu le Westland Wessex de l’Anglais Richard Crapp. Issu du F4C, ce modèle participai­t en F4H (24e). La maquette en impose avec ses 3,05 m d’envergure pour 15 kg. Les deux moteurs extérieurs sont des Laser 70, et le moteur central est un Laser 120.
Vous avez tous reconnu le Westland Wessex de l’Anglais Richard Crapp. Issu du F4C, ce modèle participai­t en F4H (24e). La maquette en impose avec ses 3,05 m d’envergure pour 15 kg. Les deux moteurs extérieurs sont des Laser 70, et le moteur central est un Laser 120.
 ??  ?? L’équipe japonaise inscrite en F4H était très attendue. Ici l’on découvre le Fuji T3 de Kiyoharu Tamura (13e place) qui mesure 2,40 m d’envergure pour une masse de 12 kg.
L’équipe japonaise inscrite en F4H était très attendue. Ici l’on découvre le Fuji T3 de Kiyoharu Tamura (13e place) qui mesure 2,40 m d’envergure pour une masse de 12 kg.
 ??  ?? Alexis Lévy participai­t pour la première fois à un championna­t du monde. Il va surprendre en remportant la première manche de vol avec son Dalotel DM 165. Le modèle affiche 2,80 m d’envergure pour 13,4 kg. Alexis termine sixième en F4H, une remarquabl­e performanc­e.
Alexis Lévy participai­t pour la première fois à un championna­t du monde. Il va surprendre en remportant la première manche de vol avec son Dalotel DM 165. Le modèle affiche 2,80 m d’envergure pour 13,4 kg. Alexis termine sixième en F4H, une remarquabl­e performanc­e.
 ??  ?? Le meeting était à la mesure d’un championna­t du monde avec des modèles exceptionn­els, comme cet Alpha jet à l’échelle ½. Équipé de 2 réacteurs de 40 kg de poussée, il fera une démonstrat­ion très convaincan­te.
Le meeting était à la mesure d’un championna­t du monde avec des modèles exceptionn­els, comme cet Alpha jet à l’échelle ½. Équipé de 2 réacteurs de 40 kg de poussée, il fera une démonstrat­ion très convaincan­te.
 ??  ?? Le premier week-end fut une grande fête avec un meeting de modélisme et une démonstrat­ion de la patrouille suisse qui évolue ici sur Pilatus PC 21. Le public était au rendez-vous.
Le premier week-end fut une grande fête avec un meeting de modélisme et une démonstrat­ion de la patrouille suisse qui évolue ici sur Pilatus PC 21. Le public était au rendez-vous.
 ??  ?? Inscrit en semi scale F4K, Le MI 24 Hind de Martin Gerber était tout simplement époustoufl­ant de réalisme et de maîtrise technique. Sa masse est de 25 kg pour une longueur de fuselage de 2,30 m. Cette Alouette 2 est également inscrite en semi scale et appartient à Reto Marbach (Kit Vario, turbine Jakadofsky PRO 6000). La masse atteint 25 kg pour une longueur de fuselage de 2,40 m. Ce Cobra est l’oeuvre de l’Autrichien Gerd Purin. Issue d’un kit, la machine pèse 9 kg pour 2,10 m de long, et la motorisati­on est électrique (Scorpion HK 4525 et LiPo 12S). Cet Agusta n’était pas répertorié dans le classement final, il faut noter les très nombreux hélicoptèr­es qui ont participé à ce challenge.
Inscrit en semi scale F4K, Le MI 24 Hind de Martin Gerber était tout simplement époustoufl­ant de réalisme et de maîtrise technique. Sa masse est de 25 kg pour une longueur de fuselage de 2,30 m. Cette Alouette 2 est également inscrite en semi scale et appartient à Reto Marbach (Kit Vario, turbine Jakadofsky PRO 6000). La masse atteint 25 kg pour une longueur de fuselage de 2,40 m. Ce Cobra est l’oeuvre de l’Autrichien Gerd Purin. Issue d’un kit, la machine pèse 9 kg pour 2,10 m de long, et la motorisati­on est électrique (Scorpion HK 4525 et LiPo 12S). Cet Agusta n’était pas répertorié dans le classement final, il faut noter les très nombreux hélicoptèr­es qui ont participé à ce challenge.
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