Les paillis organiques
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La paille
Dite aussi « paille-grain », elle provient de la moisson du blé ou de l’avoine. Le foin, composé d’herbes sèches, est de qualité inférieure.
● Texture : légère, grossière, à étaler en couche épaisse (5 à 10 cm).
● Ses qualités : saine, elle améliore la texture du sol en terre argileuse, tient longtemps. C’est le paillis du commerce le plus économique, rapporté au volume qu’elle occupe.
● Ses défauts : difficile à trouver, sauf en grosses bottes chez un agriculteur.
La cosse de sarrasin
Déchet du battage du blé noir dont elle constitue l’enveloppe, elle est proposée en sacs de 50 l.
● Texture : fluide, en gros grains légers. À employer en couche de 3 à 5 cm, au pied de toute culture.
● Ses qualités : polyvalente, elle est surtout utile pour limiter les arrosages, en pot et dans les petits potagers. Se décompose rapidement.
● Ses défauts : parfois difficile à trouver en jardinerie. Attire les limaces qui s’y réfugient par temps humide.
La tonte de gazon
Récupérée seulement sur les pelouses non traitées, la tonte fraîche ou sèche a des propriétés différentes de la paille car elle est finement broyée.
● Texture : fine, parfois pâteuse si on la récolte humide ou en couche trop épaisse (ne pas dépasser 5 cm).
● Ses qualités : enrichit le sol en azote, économique pour de grandes surfaces.
● Ses défauts : véhicule souvent des graines de mauvaises herbes et encourage les limaces par temps humide.
La coque de cacao
Elle est issue de la fermentation des fèves de cacao. Ce paillis est donc importé des tropiques.
● Texture : assez fine, une couche de 5 cm est toutefois minimale pour bien couvrir le sol. Peut devenir pâteuse si elle est utilisée en excès.
● Ses qualités : elle enrichit le sol en potasse, favorable aux légumes, et maintient bien l’humidité au sol.
● Ses défauts : assez coûteuse, elle retient trop l’eau à la surface des terres mal drainées.