La carte déco BWFD MFT QPUT
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Les matériaux traditionnels
Ils ont fait leur preuve et se sont
adaptés aux tendances.
Terre cuite brute
C’est la maîtrise de sa cuisson qui
confère la solidité à cette pâte
d’argile et d’eau. Son temps de
séchage détermine sa résistance
au gel. Chaque filon d’argile
apporte une couleur, du blanc au
marron. Sa porosité naturelle
facilite le drainage et fait fonction
de « climatiseur » quand le soleil
chauffe. Son poids assure sa
stabilité mais rend les
manipulations difficiles. Elle est
sensible aux chocs et au gel.
Terre cuite émaillée
En recouvrant d’émail des pots de
terre cuite brute, il en sort, après
seconde cuisson, des pièces
décoratives et colorées, tel le vase
d’Anduze. Il traverse les années s’il
ne reçoit pas de chocs et s’il est
protégé du gel. Son prix est élevé
car la fabrication est longue et
demande un savoir-faire. Des pots
d’origine asiatique, moins onéreux,
inondent le marché, mais leur émail
n’a pas la même résistance.
Terre cuite peinte
Le repreneur de Poterie Lorraine a
eu l’idée de peindre ses pots en
terre cuite brute, en appliquant des
recettes de l’industrie automobile.
La palette de couleur est variée et
les prix sont abordables. Mais le
froid fait écailler la peinture.
Le grès
Il diffère de la terre cuite par une
technique de cuisson complexe,
qui le rend dur et compact. Il
résiste aux coups, au gel comme à
la chaleur. Son prix, élevé, est lié
au long procédé de fabrication :
la pièce doit sécher durant 3 à
4 semaines à l’air libre avant de
cuire 10 à 12 heures à 1 260 °C,
puis d’être refroidie pendant
24 heures dans le four.
Le bois
Le bac d’orangerie Versailles en est
l’ancêtre, avec ses lattes en chêne.
Aujourd’hui, les modèles sont en
pin traité en autoclave, en robinier,
en châtaignier ou en mélèze.
Pour limiter le contact avec la terre,
placez une protection en plastique
à l’intérieur.
Le métal
L’aluminium, léger et résistant, ne
craint investissement pas l’eau comparable mais reste un à la
terre cuite émaillée. Le zinc, fragile
et mou, doit être consolidé avec
une armature en acier pour résister
au poids de la terre humide. Son
coût est élevé. L’acier galvanisé
arrive dans les jardins mais le fer,
même zingué, finit par s’oxyder.