Montagnes

LE GRAND DIÈDRE D’AILEFROIDE

- Texte : Ulysse Lefebvre. Photo : Jonathan Isoard.

Malgré un lendemain de la veille plutôt rock n’roll (fête de la musique oblige) et une isotherme 0°C à 4200 mètres, Antoine Avenas, Hélias Millerioux et Jonathan Isoard se sont lancés dans l’impression­nante face sud-ouest de l’Ailefroide occidental­e (3954m, Écrins) les 21 et 22juin dernier. Les trois alpinistes empruntent d’abord une section de quatre longueurs (M4+ max) déjà gravies par Benoît Chanal et Arnaud Drouet en 2003, puis suivent trois longueurs en M5+ max avant le moment décisif de la voie. Jonathan Isoard : «Ilest13h30, nous sommes à la bifurcatio­n entre la Voiedes Plaques quipartà droite, a vecunelon gueur terminale en M6 quiest fort impression­nante denotrepoi­nt de vue. Oualors legrandd ièdre, droitau-dessus denous, quiesteng lacésur deux longueurs avecun énorme bouchonde neigetou trond de 4 mètres de diamètre. S’en suit une section sèchetrès raide et également impression nantea vecune partie déversante dansun gros dièdre eten finune fineligned­e neige in consistan teagglutin­ée.» Tout un programme! «Unedécisio­nes tàprendre, onestplutô­ten avancesurl’horaire,onpeutfair­eunbonchro­no dansles Plaques. Néanmoins, bienat tiréspar legrand dièd re etencorepl­eins de vigueur, l’opportunit­équis’offreànous­estdiffici­lement La suite se résume dans l’impression­nant topo des 26 longueurs du Reactor (1000m, ED+, 6b/M7, WI5+, R) en ligne sur notre site web. Retrouvez le récit complet de cette aventure dans notre numéro spécial grand alpinisme de janvier201­5.

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