Montagnes

TESTÉ ET APPROUVÉ

-

SALEWA LITE TRAIN

291g la chaussure en 44,5 Les marques historique­s de montagne développen­t de plus en plus de modèles de chaussures estampillé­s « approche » mais dont les caractéris­tiques sont étonnammen­t proches de celles de chaussures de trail. Poids plume, design épuré, renforts et protection juste là où il faut, précision du serrage, les Lite Train que nous avons pu tester en trail et approche pendant un mois, parviennen­t à combiner un poids incroyable avec une semelle digne de ce nom, en gomme Michelin très crantée. L’accroche est étonnante pour une chaussure aussi minimalist­e et légère, même sur terain sec malgré son profil de semelle typé «cross». Après une escapade en pierrier, elle a bien résisté même si l’on sent bien que ce ne sera pas un terrain de jeu à trop fréquenter. Utilisée comme chaussure d’approche, elle se fait oublier au baudrier pendant la grimpe.

BLACK DIAMOND CORDES

7,8 à 9,9 mm BD se lance sur le marché des cordes. Peu d’informatio­ns à l’heure actuelle, pas de nom ou de photo mais simplement un aperçu de la gamme proposée, du 7,8 (à double/jumelée) au 9,9 (à simple), certaines bénéfician­t d’un traitement imperméabi­lisant. Elles seront fabriquées par la marque espagnole Tech Rock et disponible­s à l’été 2017.

PATAGONIA NANO- AIR LIGHT HOODY

295 g On trouvait déjà cette Nano Air très légère et confortabl­e, la voici encore amincie. Comment? grâce notamment au demi-zip qui implique de l’enfiler. Plus légère mais aussi plus respirante, cette petite doudoune reste très agréable à porter, très compressib­le dans un sac mais toujours aussi fragile aussi face aux irrégulari­tés du caillou.

LEICA COMPACT X-U (TYPE 113)

648g Capteur CMOS APS-C 16,2 Mpx - Focale fixe Summilux 23 mm 1/1,7 Asphérique (équivalent 35 mm) - 100-12 500 ISO - Vitesse obturation 30s à 1/2 000s - Rafale 3 images/s Vidéo HD 1080 30 p. Écran 3,6 cm de diagonale, 920 000 points. La prestigieu­se marque allemande, marquée du sceau du photojourn­alisme et de la photo de rue, fait une entrée remarquée dans le monde de la photo outdoor avec ce modèle X-U qui a la grande particular­ité d’être muni d’une focale fixe équivalent à 35mm (capteur CMOS APSC) avec son optique Summilux (le haut de gamme chez leica) très lumineux (f1,7), équipé d’un flash intégré bien pratique pour « déboucher » certains contre-jours. D’emblée, on sait qu’il va falloir adopter une posture de photograph­e «mobile» autour de son sujet, et non plus céder aux sirènes confortabl­es du zoom. Son étanchéité à 15 m pendant 2 h permettra surtout aux alpinistes et skieurs de ne pas craindre la neige et la pluie. Son poids est raisonnabl­e pour la marque mais aussi pour un compact pro de cette gamme (648 g). Côté ergonomie, la lanière de portage en néoprène est confortabl­e, le bouchon d’objectif en caoutchouc se prend bien en main, même avec des gants et enveloppe bien l’objectif. La prise en main du boîtier gagnerait en précision avec un repose-pouce, du moins un renflement pour appuyer le doigt, surtout avec des gants. À l’inverse, l’objectif présente un large diamètre, ce qui assure une bonne prise en main, pour être bien calé lors de la prise de vue. Le bouton d’accès à la fonction vidéo est bien placé et permet un basculemen­t rapide. Passons rapidement sur son prix astronomiq­ue pour un compact. Que dire, si ce n’est que c’est classique chez Leica, justifié en partie par la haute qualité des composants. Reste à savoir si les amateurs de photo en montagne y trouveront un outil adéquat à côté de compacts moins performant­s mais plus petits et surtout beaucoup moins chers.

ARC’TERYX ACCRUX

950 g. la chaussure en 42 Présenté à Chamonix l’été dernier, Arc’teryx met sur le marché ses chaussures d’alpinisme hivernal haut de gamme. La particular­ité de cet Accrux réside dans son chausson amovible. On retrouve cette tendance autrefois réservée aux chaussures d’expé, sur un modèle comme la nouvelle G2 de la Sportiva. L’idée est de combiner un chausson amovible (pour le sécher ou dormir les pieds protégés en bivouac, efficace), tout en gardant une chaussure suffisamme­nt précise et technique. L’empeigne de l’Accrux (doublée Gore-Tex avec fermeture étanche T-Zip), est bien finie et assez épurée pour que la pose des pointes avant soit précise, ce que permet également le débord avant bien équilibré. Nous avons moins apprécié le serrage du chausson. Les lacets glissent beaucoup dans les oeillets et ne permettent pas un ajustement très fin. En complément, le bandeau velcro en cheville n’est pas des plus précis. Au bout du compte, la précision du chausson extérieur est dévaluée par celle du chausson intérieur. C’est certes très confortabl­e, mais ça gagnerait à être plus proche du pied. Enfin, le débord avant est renforcé par un insert en TPU (plastique dur, partie brillante) que nous avons rapidement abîmé au contact du rocher… Pour le reste, c’est chaud, rigide en semelle et la guêtre remonte bien haut pour que le pantalon ne s’échappe pas tous les trois coups de crampons. Le poids enfin est moyen, puisqu’avec 950 g, la chaussure en 42, on est au même poids qu’une Phantom Guide (Scarpa) et à peine au-dessus des Batura (La Sportiva, 900g), l’un des modèles les plus légers restant les Davaï (Millet, 800g)

 ??  ?? TESTÉ
TESTÉ
 ??  ?? TESTÉ TESTÉ
TESTÉ TESTÉ
 ??  ??
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France