LA PRÉPARATION MATÉRIELLE
La moindre petite randonnée hivernale impose un matériel minimal dont on n’a pas besoin pour une sortie en baskets. Il faut se remettre dans le bain et éviter des oublis fâcheux. En cours de saison, les automatismes seront normalement revenus, et les préparatifs plus rapides.
LES SKIS
Si on dispose d’une seconde paire de skis plus ancienne, c’est celle-ci qu’il faudra emporter, et tant pis si c’est au détriment de la skiabilité ; en tout cas, tant que l’on ne dispose pas d’informations sur un manteau de saison que le risque de toucher un bloc est le plus présent. Il est donc préférable d’utiliser ce qu’on appelle les « skis-cailloux ». Et dans le cas où on n’aurait qu’une seule paire, skier très prudemment, sur la réserve, voire repousser la première sortie pour ne pas tout massacrer. On gardera en tête que les progrès, notamment l’allègement du matériel, ne sont pas toujours garants de la meilleure solidité. Un bloc une paire de skis par malchance.
LES PEAUX
À titre personnel, je les mets avant de quitter la maison, pour être sûr de ne pas les oublier et ne pas me geler les mains sur le parking.
LES BÂTONS
En cas d’oubli, un couteau sera fort utile pour en confectionner à l’aide de noisetiers ; à condition que le départ ne soit pas au-delà de la limite de la forêt. Nous vous laissons à votre imagination pour fabriquer un équivalent de rondelles. Sinon, il faudra rentrer avant même d’avoir touché la neige.
LES CHAUSSURES
Là, c’est sûr. Si on les oublie, on rentre chaussons sont à l’intérieur. J’en connais qui ont essayé (de monter sans chaussons en bourrant l’intérieur de la coque avec problèmes ; cela ne marche pas ! De même, à chaque reprise, il faut parfois deux ou trois sorties de réadaptation des pieds avec amorce d’ampoules. Et je ne suis pas le seul à le remarquer. Du coup, mieux vaut les parties du pied que l’on sait habituellement concernées, choisir des dénivelés raisonnables, ce qui a déjà été suggéré pour d’autres raisons.
LE RÉGLAGE DES FIXATIONS
Lorsque l’on a plusieurs paires de chaussures (on a pu aussi prêter son matériel), soit pas le bon, et ce n’est pas très agréable de le découvrir au parking ou, pire, au sommet (vive le télémark !). Bien penser cas, disposer dans la voiture, voire dans sa petite trousse de secours, d’un kit de bricolage (tournevis, les bons…)
LE MATÉRIEL DE SÉCURITÉ DVA. Dans tous les cas, changer les piles au début de chaque saison ne paraît pas être un gros investissement. Pour éviter les incidents (piles qui coulent), il est par ailleurs préférable de les retirer durant la saison d’été et, donc, de ne pas oublier de les remettre à la reprise.
LES GANTS
Il m’est arrivé une fois de me rendre compte que je n’avais qu’un seul gant. surtout à la descente. Bien penser aussi aux lunettes de soleil. L’oubli de la crème solaire est moins grave à cette époque de l’année, même si les études prouvent que - tention à ce point.
LE CASQUE
Il est de plus en plus présent dans toutes les sorties. Je n’irais pas jusqu’à dire qu’il doit être obligatoire et laisse à chacun le est une situation où il me paraît très utile, c’est bien le début de saison. Avec tous les dans la neige, en cas de chute, on s’expose à heurter l’un d’entre eux avec davantage de probabilités que plus tard dans l’hiver.
LA LAMPE FRONTALE
Une petite lampe en fond de sac type Petzl Actik (moins de 100 g, ultra-compacte, 300 lumens) pourra être d’un précieux secours même si on n’a pas prévu de partir/rentrer de nuit. Les nuits tombent vite à cette période de l’année, le soleil se couchant entre 16 h 45 et 17 h 15. Autant anticiper un éventuel retard qui demeure toujours possible.