PATROUILLE DES GLACIERS
La Patrouille des Glaciers, ou PdG comme tout le monde l’appelle, est une course militaire historique, nationale et internationale, ouverte aux concurrents civils, élites et populaires. C’est certainement la course de ski-alpinisme la plus connue avec la
La mission de la PdG : rejoindre Verbier village suisse allemand de Zermatt. Le tout en une seule « traite », en passant notamment par Tête Blanche (3 650 m), point le plus haut et le plus exigeant de la course, dû aux conditions climatiques qui peuvent être extrêmes, d’autant que les patrouilleurs y passent de nuit ou au lever du jour, moment le plus froid de la journée. Outre cette course Z (Zermatt-Arolla-Verbier), - vellation positive de 4 386 m, la course A (Arolla-Verbier) présente un format plus compact de 29,6 km pour une dénivellation positive de 2 200 m. Elle se court par patrouille de trois avec un remplaçant. Pour la course Z, il est nécessaire de s’encorder. La première édition s’est déroulée en avril 1943. Après une longue interruption, conséquence d’un tragique accident en 1949, la PdG renaît en 1984 pour une quatrième édition avec près de 190 patrouilles militaires et civiles au départ de Zermatt. Depuis 2006, deux départs sont organisés depuis Zermatt pour permettre à près de 5 000 participants de courir cette épreuve de masse, avec des départs cadencés en plusieurs vagues.
Zermatt et son fabuleux Cervin, ou Matterhorn en allemand. Seuls les meilleurs athlètes ont cependant le privilège de voir le lever du jour sur la mythique et splendide pyramide. Les autres devront en skieront juste au pied de ce géant, sans même s’en rendre compte.
La PdG est une course mythique. Elle est la seule grande course à proposer et réussir une alchimie entre les collant-pipettes et les randonneurs-saucisson venus communier au cours d’une grande traversée alpine. Lors de la dernière édition, 1 600 patrouilles (soit 4 800 coureurs) étaient présentes.
Elle est organisée essentiellement par l’armée suisse sous le commandement du colonel EMG (État-Major Général) Daniel Jolliet. Il va donc sans dire que l’organisation est d’une précision horlogère et millimétrique. « Si l’on veut réussir la patrouille, il faut être bien physiquement et fort mentalement, explique le commandant Daniel Jolliet, mais une bonne alimentation et surtout l’esprit d’équipe sont également décisifs pour franchir la Rosablanche. »
À savoir : En plus de ses médailles, que l’on reçoit avec beaucoup de respect telle une décoration que reçoivent les militaires, la PdG a désormais son propre drapeau !
Région : Valais
Format : 1 jour (ou plutôt une nuit), 57,5 km pour 4 386 m D+ (Z : Zermatt - Verbier) / 29,6 km pour 2 200 m D+ (A : Arolla - Verbier)
Nombre de compétiteurs : 1 600 « patrouilles » de trois
Fréquence : tous les deux ans (années paires) Prochaine édition : 27 avril - 3 mai (22e édition) Première édition : 1943
L’ORGANISATION EST D’UNE PRÉCISION HORLOGÈRE ET MILLIMÉTRIQUE.