AVANT DE PARTIR, COMMENT COMPOSER SA TROUSSE DE SECOURS ?
Pour composer le contenu de sa trousse de secours, il faut tenir compte de la durée et de l’éloignement de la civilisation, des connaissances médicales des participants, des pathologies locales et des germes endémiques, de l’acceptation de petits bobos ne nécessitant pas de soins urgents, et de la nécessité du compromis confort / poids du sac.
Pierre recommande de prendre systématiquement dans sa trousse de secours :
un antiseptique (Hexomédine ou Bétadine) une attelle type Samsplint un coussin hémostatique
un test à l’hypoxie pour déceler un problème d'acclimatation
des pansements
(compresses, bandes, sparadrap…)
une double peau pour les ampoules ou brûlures
un antalgique de niveau 1, efficace pour les céphalées
un antalgique de niveau 2 type Tramadol ou Codéine pour les douleurs plus importantes
un anti-inflammatoire, Kétoprofène ou Ibuprofène
un antispasmodique type Spasfon en forme Lyoc assimilable rapidement, efficace pour les douleurs abdominales ou génito-urinaires (coliques néphrétiques, règles douloureuses)
un antiémétique type Vogalène Lyoc en cas de nausées ou de vomissements
un anti-diarrhéique anti-sécrétoire type Tiorfan, plutôt que Imodium qui est contreindiqué dans les diarrhées sanglantes (mais peut sauver un voyage en bus)
pour une diarrhée entéro-invasive type amibiase sans fièvre mais avec des douleurs et du sang, le traitement repose sur Intetrix
un macrolide si allergie mais aussi pour traiter certaines diarrhées
un antibiotique à large spectre type Amoxicilline si pas d’allergie aux ß-lactamines (dérivés de la pénicilline).