QUELS SONT LES DIFFÉRENTS TYPES D’ALPINISME ?
Que recouvre l’alpinisme, exactement ? S’il est difficile de répondre à cette question avec précision, c’est d’abord parce que l’alpinisme est multiple : selon que l’on évolue sur le rocher, la neige, la glace ou en terrain mixte, la progression en montagne, qualifiée d’alpine, a ses spécificités.
L’ascension de sommets enneigés, souvent la première porte vers l’alpinisme, nécessite de savoir s’adapter à l’état de la neige et aux situations rencontrées (traversées, arêtes, corniches, etc.), avec l’apprentissage de techniques fondamentales (enrayer une chute, assurer sur un corps mort, s’encorder à bonne distance, etc.), le maniement de matériel particulier (piolets et crampons notamment) et la connaissance des risques d’un terrain par nature changeant.Entre crevasses, rimayes et séracs, les terrains glaciaires ne sont pas en reste. En cela, évoluer sur la glace ou en terrain mixte n’est pas différent de l’alpinisme sur neige : assurage sur broches, lunules, Abalakov, l’alpinisme sur glace, qu’il s’agisse de cascades ou de goulottes, a son lot de particularités.
Quant à l’alpinisme rocheux, la sûreté variable des points d’assurage et des relais enplace, l’instabilité de la roche, le cheminement pas toujours facile, le « gaz », la longueur de l’approche et le poids du sac à dos… voilà quelques-uns des facteurs révélateurs de la complexité et de l'exigence du milieu, par exemple sur de longues courses d’arête. Connaissances et expérience sont ainsi requis pour être parcouru en sécurité.