Montagnes

LES RÈGLES DE SÉCURITÉ

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Y compris sur des itinéraire­s définis comme courts, faciles, fréquentés, voire soi-disant sécurisés, aller se promener en montagne n’est pas exempt de danger. Le principal danger provient de la glissade. - naire, notamment à la descente, suite à un mauvais mouvement. L’esprit ne peut être en pleine concentrat­ion à 100 % du parcours et personne ne peut affirmer être certain d’échapper au raté, avec des conséquenc­es possibles (entorse, fracture du poignet…). Il est donc important en tout premier lieu de se connaître. Savoir fréquenté par grande chaleur ne causera pas les mêmes désagrémen­ts qu’en haute montagne, sur une zone non couverte par veille d’une journée de mauvais temps prévu… Anticiper est ici le maître mot. Une des clés de la sécurité reste le choix des conditions. Un sentier glissant (car humide ou enneigé), un jour de brouillard et seul ne devrait pas être appréhendé de la même façon qu’en groupe un jour de grand beau temps sec, etc. Il ne s’agit pas forcément de se l’interdire par conditions douteuses mais de bien faire la part des choses et d’adapter son comporteme­nt (de progressio­n) en fonction. Il a beau exister conditions de la montagne elle-même à -

ÉTUDIER LA MÉTÉO PRÉCISÉMEN­T les jours de chaleur instable, des lendemains de pluie (sentiers glissants, pieds mouillés inconforta­bles), du brouillard (qui empêche de voir loin et donc d’anticiper l’itinéraire).

SE MÉFIER DES NÉVÉS DE DÉBUT DE SAISON

Au moins jusqu’au mois de mai en Préalpes (Chartreuse, Bauges) ; jusqu’à mi-juillet dans les massifs internes (Cerces, Ubaye, Vanoise) et jusqu’à début août dans les zones « chargées » (Belledonne, MontBlanc, Beaufortai­n). Ces dates restent variables d’une année sur l’autre.

SURVEILLER LES ENFANTS

Surveiller les enfants lors de passages même faciles mais dominant des ravins ou des pentes dans lesquelles une simple glissade aurait des conséquenc­es. Ne pas hésiter à informer ces mêmes enfants ou un adulte peu expériment­é lors de ces passages, quitte à passer pour un stressé. Un homme averti en vaut deux.

SE MÉFIER DES DESCENTES CAILLOUTEU­SES sur sentier caillouteu­x. La gravité, qui multiplie la force de l’impact au regard du même passage à la montée, associée à la fatigue grandissan­te tout au long de la sortie, se cumulent pour rendre le risque d’entorse non négligeabl­e. L’accident pourra être bénin en cas de descente prudente ; en revanche, si on court, la torsion de la cheville ne pardonnera pas.

FAIRE ATTENTION AUX CORNICHES Attention aux corniches de neige qui peuvent céder : rester bien en deçà de ce qu’on croit être la ligne de crête.

GÉRER L’HORAIRE

Avec peu d’expérience, prendre beaucoup de marge. Y compris en possédant une petite lampe de secours, un retour de nuit pourra être dangereux (absence d’anticipati­on sur l’itinéraire si on ne l’a pas bien repéré en montée, baisse de la températur­e…).

REVOIR SA TO DO LIST

On a parfois/souvent une petite liste de sorties qu’on voudrait faire et on a tendance augmentant le risque d’un accident. Si les conditions (météo, terrain non sec, timing…) ne sont pas adaptées, préférer refaire une balade connue ou une sortie plus facile.

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La chaussure d’approche : un véritable compromis entre la basket et la chaussure d’alpinisme pour itinéraire escarpés.

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