CÔTÉ PRATIQUE
Sélection des itinéraires
Au-delà des quelques idées suggérées ici, on s’attachera à éviter de cumuler les difficultés. Idéalement, la cotation doit plafonner dans le 5b (non obligatoire) ou moins si la voie est peu équipée. Cinq à six longueurs sont une bonne moyenne pour faire ses premières armes. Pour le retour, on préférera les descentes à pied sauf si l’apprenti a déjà été initié aux rappels.
Le matériel
Outre l’équipement de base (harnais, casque, corde, dégaines, sangles voire coinceurs), on préférera grimper en corde à double au cas où une retraite avant le sommet s’imposerait. Le leader devra également prêter attention à son assureur. Même avec une grosse marge, le cas d’un parent emmenant ses enfants doit être réfléchi. L’accident reste toujours possible et il ne faudrait pas se retrouver en situation dramatique, le pire étant un leader inconscient (ou pire) et des enfants laissés à eux-mêmes en pleine paroi. Ainsi, l’accompagnement avec un autre adulte ou une autre cordée proche est recommandé. On veillera à avoir beaucoup de marge et à utiliser un système d’assurage adéquat : système (Grigri ou équivalent) posé sur le relais et non sur le harnais de l’enfant, dégaine Ohm au premier point, etc.
Période
L’escalade reste une activité estivale, encore plus avec des débutants. Toutefois, certains itinéraires (comme les Gosses Mythiques) peuvent se parcourir en hiver par temps sec et doux de par l’altitude, de même que dans les massifs du sud (Calanques, Sainte-Victoire…). Dans ce cas, ne pas oublier la petite lampe de secours dans le sac à dos en cas de retour tardif, les jours étant très courts. Éviter également les lendemains de pluie, les parois peu raides ayant tendance à sécher moins vite que les murs, sans parler des vires terreuses pouvant être grasses.
Secours
Ne pas oublier le téléphone pour appeler le 112 si besoin. L’apprenti doit être initié à un éventuel appel et disposer du matériel pour le faire.