LA MONTAGNE DANS SON INTIMITÉ – une trousse de secours plus complète – un sifflet (parfois présent sur la sangle ventrale du sac à dos) – un chargeur pour le smartphone – une lampe frontale – une micro-doudoune – des vivres supplémentaires
Dans nos régions densément peuplées et sous le feu des projecteurs, il est de plus en plus difficile d’éviter la foule. Cependant, avec un peu d’imagination, on doit pouvoir y arriver.
L’heure
C’est sans doute l’élément numéro un pour profiter du calme en montagne. Si les alpinistes (et skieurs de printemps) sont contraints de partir tôt pour évoluer en sécurité, ce n’est pas le cas du randonneur en baskets. Aussi, l’immense majorité de ces derniers ne se bouscule pas au portillon pour partir à la frontale. Sans aller jusqu’à cet extrême, démarrer au « petit jour » est garant d’un minimum de tranquillité. Grosso modo, il s’agit de commencer à marcher une demi-heure avant le lever du soleil sur l’horizon. Cet horaire se trouve facilement grâce à différentes applis donnant les éphémérides en tout point du globe et à n’importe quelle date. À titre d’exemple, il fait jour à 5h30 à Grenoble le 14 juillet. En attaquant la randonnée à cette heure-là dans nos Alpes françaises (voire à 6h), l’objectif devrait être atteint.
L’automne
Certes, les congés, d’autant plus en famille, sont souvent/toujours calés sur les vacances scolaires, en même temps que tout le monde. Cependant, avec
l’aménagement du temps de travail (RTT, distanciel…), il n’est pas rare de pouvoir organiser des sorties en semaine (le mercredi avec les plus petits) et puis, la randonnée ne se limite pas aux seules vacances scolaires. Tous les week-ends peuvent y être favorables dès la fonte de la neige et tant qu’elle n’y est pas revenue à l’automne. Cette saison est tout particulièrement intéressante : avec les occupations de la rentrée et le temps passé dehors durant l’été laissant place à une moindre envie, la montagne devient un peu moins fréquentée à l’automne. Les jours plus courts rendent le bivouac moins attrayant. C’est pourtant une saison de rêve pour le randonneur qui saura la comprendre.
Des lieux à éviter
La liste serait bien trop longue mais prenez un GR (ou même un PR), un beau dimanche d’été à proximité immédiate de Grenoble, Chambéry, Gap, Nice, Chamonix ou Annecy et c’est la garantie de participer à une procession. Avec un peu d’imagination et de lecture de carte, on doit cependant passer entre les cohortes de randonneurs sans faire des
centaines de kilomètres en voiture. Prévoir toutefois des surprises en s’aventurant sur des sentiers non balisés et donc, par définition, non systématiquement entretenus.
Du matériel adapté
Rechercher la solitude n’aura pas les mêmes conséquences en cas d’accident que sur une « autoroute ». Ici plus qu’ailleurs, il faudra se préparer efficacement en cas de pépin ou même de simple contretemps. En plus du matériel habituel, on n’hésitera pas à se prémunir des éléments suivants en fond de sac (nettement moins d’un kilo supplémentaire) :
Sans oublier la géolocalisation sur smartphone.