Coquille abondante, pêcheurs contents
En baie de Saint-Brieuc, la saison de la coquille est fermée. La récolte abondante de l’hiver a donné le sourire aux pêcheurs, leur assurant un revenu bien mérité. La coquille est un trésor jalousement protégé par des mesures drastiques. Depuis novembre, les professionnels ont débarqué 4 425 tonnes, pêchées sur le gisement principal, là où la réglementation est la plus sévère. On y drague uniquement deux jours par semaine et pendant 45 minutes seulement. Chaque année, après avoir évalué la biomasse exploitable, Ifremer recommande un quota de pêche. Il est toujours un peu dépassé, mais dans une proportion acceptable. Le quota était de 3 800 tonnes cette année. Le prix de vente varie au cours de la saison, affichant en moyenne cette année un satisfaisant 2,31 €. Cette belle régularité des apports a permis aux hommes de pêcher environ 50 kg à 100 kg de plus que l’an dernier, chaque jour de pêche, sachant qu’il est interdit, pour un navire, de débarquer plus de 1 200 kg de coquilles en une marée. Autour du gisement principal, il existe des gisements secondaires, avec des réglementations adaptées à ces zones moins denses ou plus difficiles, environ 1 000 tonnes dans les zones dites du large. Sur tout le gisement classé, la pêche est fermée depuis fin mars. Et les derniers rattrapages pour mauvais temps ou avaries sont maintenant terminés. Au-delà des 12 milles marins, la réglementation du comité des pêches ne s’applique plus. C’est la réglementation nationale qui prend le relais, autorisant la pêche jusqu’au 15 mai.