Classiques mais performantes
Le volume du boîtier de la gamme Sahara, plus important que sur les modèles précédents, est dû à son système de déclenchement automatique basé sur un flotteur, dont l’axe de rotation, accessible de l’extérieur, permet aussi de tester le bon fonctionnement de l’appareil. Son tarif très attractif n’est pas obtenu au détriment de la qualité de fabrication qui reste d’un très bon niveau. Les performances se situent dans la moyenne en termes de débit, avec 33 l/mn à 0, mais elle se maintient à un bon niveau à 2 m, avec 15 l/mn, soit autant que la Rule 500 deux fois plus chère... Inconvénient du contacteur à flotteur, la hauteur d’eau d’activation frôle les 5 cm, à rajouter à l’épaisseur de la cale de fixation, et il en restera encore la moitié en fin de pompage... La Sahara 750 ne se distingue de sa petite soeur que par la puissance de son moteur, les deux boîtiers étant strictement identiques. Cette pompe débite encore 15 l/mn à 3 m et ne trouve sa limite de refoulement qu’à 4 m de hauteur, soit la deuxième meilleure performance du groupe. Le tout avec une consommation moyenne ne dépassant guère 2,5 A, soit un demi-ampère de plus que le petit modèle. Pour le reste, elle hérite des mêmes qualités que la Sahara 500, le tout pour un surcoût de 10 € seulement, ce qui, sur le principe du « qui peut le plus peut le moins », la rend plus attractive que la précédente. Reste qu’à part la pompe, aucun accessoire n’est livré d’origine... La Sahara 1100 remporte la palme du plus haut débit à 0 et 1 m, mais sa hauteur maximale est la plus faible du lot, en ne dépassant guère plus de 2 m. Toutes les autres pompes du groupe franchissent, elles, la barre des 3 m. Son prix très attractif vient relativiser ces performances contrastées.
★★★★★
★★★
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