BÉNÉTEAU FLYER 7.7 SD Le plus homogène
Belle carène, silhouette moderne et élégante, habitabilité correcte, cockpit convivial, le Flyer 7.7 Sundeck est un beau représentant du concept de sun deck.
Même s’il est l e seul de nos cinq bateaux à ne pas être au gabarit routier – sa largeur est de 2,67 mètres –, le Flyer 7.7 Sundeck est certainement le plus homogène de nos cinq protagonistes. Il associe une silhouette élégante, une habitabilité suffisante pour un programme de mini-croisière et un cockpit vaste et très accueillant. Ce dernier, profond et spacieux, est entièrement modulable grâce à la table amovible et aux banquettes latérales repliables. Il dispose d’une cuisine dissimulée sous la double assise de la banquette pilote. Le Flyer offre également deux bains de soleil, un dans le cockpit grâce à la banquette convertible, et un autre sur le pont avant. Ce dernier reçoit la baille à mouillage et un guindeau électrique disponible en option. C’est la particularité du Flyer : afficher un prix de base très bas, en l’occurrence 48 900 € seulement avec un 300 chevaux Suzuki en pack Holiday, mais disposer d’un niveau d’équipement de série très réduit. Les banquettes latérales de cockpit, les plateformes de bain, le solarium avant, le guindeau électrique, le leaning-post, le réfrigérateur intérieur… tous sont des options ou des éléments proposés dans des packs qui s’ajoutent au prix de base. Finalement, pour répondre au programme pour lequel il a été conçu, le Flyer 7.7 Sundeck doit être équipé au minimum de 10 000 € environ d’options, ce qui le place plus près des 60 000 € que des 50 000 €.
Une carène siglée Air Step 2
Outre l’agrément qu’offre son plan de pont, le Flyer bénéficie d’une carène très marine et particulièrement confortable. Le procédé Air Step 2 se traduit par un déjaugeage immédiat et sans cabrage, un très bon passage dans le clapot et une parfaite déflexion de la carène qui garde les passagers au sec. Côté performances, le modèle de notre essai, destiné à la location et motorisé avec un 300 chevaux Suzuki, ne devait pas être équipé de la bonne hélice, car son régime maximal était de 5 400 tr/mn et il plafonnait à 33 noeuds en pointe. Lors d’un essai l’année dernière avec 2 x 150 chevaux Suzuki, nous avions dépassé 42 noeuds. ■