Moteur Boat Magazine

SEA RAY 250 SLX LX comme luxe

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Dans la lignée des récents 350 et 280 SLX, ce modèle se démarque par une finition haut de gamme. Produit en Europe, il reste bien placé en prix.

Choix peu orthodoxe que celui des couleurs orange et bleu ciel utilisées pour la coque du 250 SLX. Nous avons aimé, mais il reste possible d’opter pour du blanc, du bleu ou une autre teinte. Le 250 s’inscrit dans le sillage du 350 et du 280, avec une sérieuse montée en niveau de finition. Encore une fois, l a qualité des génération­s précédente­s de SLX n’est pas remise en question mais, ici, le luxe et le soin apporté aux détails sont encore plus flagrants. Les accoudoirs inclinable­s, la sellerie capitonnée, les vaigrages imitant le carbone participen­t à cette impression.

Il peut se contenter de 300 chevaux

Cet essai s’est déroulé durant le lancement presse en Croatie. Pour faire forte impression, le chantier avait installé une motorisati­on puissante. Le bloc de 6,2 litres MPI dans sa version de 350 chevaux pousse cette carène à 43 noeuds en pointe – une vitesse que notre Sea Ray est parfaiteme­nt à même d’encaisser. Le déjaugeage s’effectue en six secondes et demie. La motorisati­on de base est le 4,5 litres de 250 chevaux, qui devrait suffire pour aller chercher 38 noeuds. La position du barreur est très confortabl­e, avec la possibilit­é de relever l’assise pour voir par-dessus le pare-brise. Le tableau de bord gainé est superbe avec ses compteurs rétro, et le volant réglable est élégant. La carène tape parfois dans le clapot court, mais montre globalemen­t de très belles aptitudes dans la mer formée. Le MerCruiser de 6.2 litres se révèle un peu bruyant au régime de croisière ; curieuseme­nt, ce niveau sonore nous a moins gênés à bord du 250 Sun Sport qui recevait pourtant le même bloc pour ces tests. L’accès au cockpit s’effectue en retirant les coussins arrière côté tribord, et en prenant garde à la marche qui est hélas trop haute. La banquette en U se module en basculant le dossier du siège copilote. Il suffit aussi de pivoter le siège du pilote pour prendre place à cinq ou six autour de la table. Un point fort à bord est la capacité de rangement, tout simplement hallucinan­te. Des coffres de toutes tailles sont disposés partout, mais ils ne ferment pas à clef. La soute centrale est par ailleurs trop courte pour ranger un wakeboard ou des skis nautiques et elle laisse entrevoir des parties non contre-moulées, contrastan­t avec la finition globalemen­t très propre du bateau.

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 ??  ?? La vaste banquette en U s’agrandit encore lorsque le dossier du siège copilote est basculé en avant (pour l’aplatir complèteme­nt).
La vaste banquette en U s’agrandit encore lorsque le dossier du siège copilote est basculé en avant (pour l’aplatir complèteme­nt).
 ??  ?? Le passage vers le bow-rider peut se refermer avec un petit portillon afin de protéger les passagers de la brise fraîche du matin !
Le passage vers le bow-rider peut se refermer avec un petit portillon afin de protéger les passagers de la brise fraîche du matin !
 ??  ?? La cale moteur offre une belle accessibil­ité mécanique, mais elle s’avère assez fastidieus­e à ouvrir.
La cale moteur offre une belle accessibil­ité mécanique, mais elle s’avère assez fastidieus­e à ouvrir.
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