SCARAB 215 HO Impulse Wake Edition Un kart aquatique

Le 215 de Scarab arbore pour 2017 une nouvelle livrée destinée aux amoureux des sports de glisse. Attention, ça décoiffe !

Le Scarab 215 est loin d’être inconnu puisque nous l’avons essayé l’année dernière dans sa version de base (voir MB n° 308). Cette fois, c’est la version HO Impulse Wake Edition que nous vous présentons et qui se caractérise par une bimotorisation de 200 chevaux Rotax, une décoration de coque et de sellerie vert fluo, une tour de wake repliable, un système de ballast et un ordinateur de bord intégrant le Cruise Control. Tout cet équipement confère à ce bow-rider un look très « fun » entretenu par sa motorisation hydrojet. Essayé dans des conditions musclées pour un bateau de cette taille et de ce type, en l’occurrence des vagues de 80 centimètres à un mètre, le Scarab nous a pourtant étonnés.

Facile et agréable à piloter

Sa réactivité, son dynamisme et son agilité sont des atouts dans la mer formée et le pilote s’amuse à évoluer dans ces conditions. C’est certainement moins confortable pour les passagers, mais le bateau ne tape jamais et à aucun moment ne donne une impression d’insécurité, malgré la faible hauteur de franc-bord. L’extrémité de l’assise relevable, la possibilité d’avancer ou de reculer le siège, ainsi que le volant réglable assurent une bonne position de conduite au pilote, quel que soit son gabarit. La manoeuvrabilité à vitesse réduite, qui peut être le point noir d’un jet-boat, n’est ici pas un problème, et le conducteur prend très rapidement ses marques grâce aux réactions directes et rapides du volant. Le plan de pont est le même que celui de la version de base, avec un bow-rider avant convertible en bain de soleil ou en salon de pont, une grande banquette en U installée dans le cockpit derrière les deux sièges baquets du pilote et du copilote et un passage central qui permet d’accéder à la plage de bain arrière. Si le look sportif de ce petit bateau est séduisant, il est cependant regrettable que le capot du videpoche placé devant le copilote ou l’habillage latéral soient en plastique et ne respirent pas la solidité. Mais ce bateau brille par le nombre de coffres, que ce soit sous les banquettes, dans le plancher ou sur la plateforme de bain arrière. ■