Antarès 7 Pour commencer...
Ce timonier de moins de 7 mètres de longueur de coque vient remplacer dans la gamme Antarès la 680, elle-même successeure de la 650, deux best-sellers fabriqués à plus de mille exemplaires chacun.
Si le concept de timonier de croisière a été conservé, la ligne de l’Antarès 7 a été rajeunie, avec une casquette de timonerie prolongée sur l’arrière, et de nombreuses petites modifications ont été apportées. Ainsi, dans le cockpit, la banquette, adossée au tableau arrière, peut s’avancer pour permettre à ses occupants de rester assis lorsque le moteur est relevé. Ce cockpit peut recevoir en option des banquettes coffres amovibles afin de créer un carré en U convertible en un salon de pont ou en un beau bain de soleil. Pour ce dernier, la pièce qui s’ajoute au centre n’est plus une planche lourde et encombrante en « starboard », mais un squelette dépliable en aluminium, léger et facile à manipuler. La porte vitrée qui permet d’accéder à la timonerie n’est plus en trois vantaux mais en deux, si bien que ceux installés dans le carré en U dos à la route peuvent s’adosser confortablement contre la baie vitrée.
Un intérieur en un seul volume
Les aménagements intérieurs sont similaires à ceux de la 680, avec un coin repas en face-à-face sur bâbord et le poste de pilotage sur tribord en avant d’un bloccuisine, mais il n’existe plus de cloison de séparation avec le couchage avant, ce qui donne un sentiment de volume. De plus, grâce au dossier amovible de la banquette avant, il est possible d’obtenir une double assise orientée dans le sens de la route. Le couchage avant ne prend plus toute la largeur du bateau, la partie de bâbord étant occupée par un cabinet de toilette fermé équipé en option de WC marins et d’un lavabo, mais dépourvu de hublot d’aération. Essayé par une mer formée, l’A7 propulsé par un Suzuki de 175 chevaux s’en est plutôt bien sorti. La position de conduite est confortable grâce au repose-pied ainsi qu’à l’extrémité de l’assise relevable, et la visibilité sur l’avant est bonne. Les retombées dans le creux des vagues s’accompagnent parfois de quelques résonances et vibrations désagréables, mais le passage dans les vagues est plutôt satisfaisant à condition d’adapter son allure à l’état de la mer. Cette mer formée ne nous a néanmoins pas permis de réaliser des relevés de performances. ■