Moteur Boat Magazine

La pêche, mais pas seulement

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La marque Wellcraft fait partie, au même titre que Glastron, Four Winns et Scarab, du groupe Bénéteau. Elle est distribuée depuis quelques mois par Jeanneau et comprend une gamme appelée Fisherman CC (pour Console Centrale) qui se compose de cinq modèles. Le 302 en est le navire amiral. Nouveauté 2017, cette imposante coque ouverte de plus de 9 mètres de long se place dans la catégorie des opens de pêche. Il est équipé de nombreux porte-cannes, râteliers, viviers et autres coffres destinés à engloutir le matériel halieutiqu­e auxquels viennent s’ajouter un pont de plain-pied, une importante hauteur de franc-bord ainsi que des plats-bords rembourrés. Afin de séduire une clientèle plus large, le 302 CC peut également être pourvu d’aménagemen­ts plus familiaux, tels que des assises, une table et un bain de soleil sur l’avant, des éléments proposés en option dans le pack Family. Le cockpit reçoit des banquettes rétractabl­es dans le tableau arrière ainsi qu’un meuble adossé aux sièges du poste de barre et intégrant un évier, une glacière et un emplacemen­t pour un gril.

Des toilettes dans la console

La console de pilotage très imposante est abritée sous un T-top aux montants un peu trop épais pour bien s’y tenir en navigation. Le tableau de bord peut accueillir un écran de 12 pouces, un peu haut, si bien qu’au moment du déjaugeage, quand le bateau se cabre, les personnes de taille moyenne ont une vision limitée sur l’avant. D’une manière générale, les petits gabarits devront opter pour une position de conduite en appui sur l’extrémité de l’assise relevée et utiliser le repose-pied intégré à la console. Cette dernière dissimule un espace assez profond accueillan­t un lavabo et des WC marins, avec une grande capacité de rangement. La porte de cette cabine est cependant assez peu pratique, car on s’y cogne facilement la tête. Le Wellcraft 302 CC est disponible en une version appelée Scarab Offshore, qui était celle de nos essais et qui comprend une sellerie, une décoration de coque spécifique et des finitions haut de gamme. C’est avec sa puissance maximale, en l’occurrence deux Verado de 350 chevaux, que nous l’avons essayé lors de cette balade dans la baie de Key Biscayne. Il met 4,6 secondes pour atteindre 20 noeuds et il marque, comme dit plus haut, un cabrage prononcé au moment du déjaugeage. Une fois dans ses lignes, il est très plaisant à piloter, vivant à la barre, et son passage en mer est confortabl­e.

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