Trois questions à Pascal Marty
Face à ces deux générations du même chantier, faut-il en privilégier une plutôt que l’autre ? La première génération permet de séduire des plaisanciers en quête de petits prix. Mais l’investigation sur l’état de conservation est importante, car il ne faudrait pas que les frais montent rapidement, comme dans le cas d’une remotorisation non prévue. Parfois le jeu en vaut la chandelle. En revanche, une dernière génération permet de profiter des dernières nouveautés technologiques tant en matière de confort, d’ergonomie, de qualités marines (pour les unités citées dans cet article), qu’au niveau des motorisations toujours plus attrayantes, moins gourmandes et moins polluantes d’année en année.
La décote plus importante d’un modèle de deuxième génération est-elle réellement justifiée ? Les deuxièmes générations décotent plus fortement dans les premières années et tendent à diminuer par la suite, comme l’a fait la première génération à son époque. Mais, d’une manière générale, les unités très récentes risquent de décoter un peu plus dans les premières années, les lois du commerce régissent ce delta.
Existe-t-il des points particuliers à surveiller sur ce type de cruiser avant l’achat ? Bien sûr ! Plus le bateau est ancien plus il a, a priori, navigué et s’est donc usé. L’état de la coque, des équipements, de la sellerie, de la motorisation sont des points à bien analyser pour avoir un avis objectif. Il faut recueillir le maximum d’informations sur l’historique de l’unité visitée afin d’avoir une idée sur la façon dont le bateau a été bien mené ou « maltraité ». L’entretien moteur, les conditions d’hivernage, le type de navigations réalisées sont autant de points à connaître pour dénicher l’occasion « de rêve ».