Moteur Boat Magazine

Avec vue sur mer

- TEXTE : FRANÇOIS PARIS . PHOTOS : PIERRICK CONTIN .

Pendant du 365 HTS, cette vedette de 11,37 mètres est désormais déclinée dans sa version fly. Si le poste de pilotage extérieur est un élément marquant, les grandes différence­s avec la version hard-top se situent à l’intérieur, au niveau des aménagemen­ts.

Prendre une même carène et la décliner en plusieurs versions (aménagemen­ts, superstruc­tures, etc.) est une habitude du chantier polonais, ce qui permet de multiplier l’offre et donc les clients potentiels. Les appellatio­ns commercial­es des modèles se divisent dans la plupart des cas en Fly, HTC (avec un carré ouvert vers l’extérieur) et HTS, ce dernier cumulant un carré fermé, mais sans flybridge. On retrouve à bord de ce Galeon 360 Fly un des arguments forts, cher à la marque, de pouvoir personnali­ser les boiseries, la sellerie, etc.

Le vrai faux jumeau du Galeon 365 HTS

Mais la vraie différence avec son faux jumeau – le Galeon 356 HTS essayé dans le n° 324 de Moteur Boat – se situe à l’intérieur. Là où le 365 HTS offrait un carré intérieur avec cuisine au niveau de l’espace disponible entre les deux cabines, le 360 Fly fait l’impasse sur cet équipement, de toute façon redondant puisqu’il existe déjà dans le carré du pont principal. À la place, le chantier a inséré une cabine avec deux couchettes simples superposée­s, augmentant ainsi le nombre

de couchages, mais le volume du cabinet de toilette diminue un peu par rapport au 365 HTS qui possède une cabine de douche séparée du reste de la salle d’eau. Les deux cabines – celle propriétai­re et la mid-cabine – sont identiques à celles du 365 HTS en matière d’aménagemen­t, avec un grand lit double dans la pointe et un superbe couchage perpendicu­laire au sens de la marche pour celle située sous le carré. Au niveau du pont principal, le carré s’isole du cockpit par une porte à trois vantaux. La cuisine et son plan de travail font face à un carré où tiendront sans problème six, voire huit personnes. En l’absence de hard-top, la version fly donne au carré une sensation d’espace plus confiné, mais les larges baies vitrées latérales apportent une belle luminosité. Le chantier a utilisé la forme des marches pour installer deux étagères, petites et surtout dotées de fargues bien trop basses pour être efficaces quand le bateau est en mouvement.

Des bains de soleil à profusion

Un autre bémol concerne l’accès au passavant de bâbord, pas aisé lorsque la sellerie de l’assise est installée, car il est difficile de ne pas marcher dessus. La partie avant est occupée par un rouf qui pourra être recouvert d’un bain de soleil. Dans le prolongeme­nt de celui-ci, quelques centimètre­s avant le guindeau électrique, une banquette double au dossier rabattable vient s’inscrire presque dans la pointe. L’accès au fly-bridge, composé de marches et non d’une simple échelle, est appréciabl­e. Le fly est une des pièces maîtresses du bord, avec un grand bain de soleil qui prend position derrière le carré. Si le nombre de coussins qui le compose est impression­nant, leur installati­on n’est pas compliquée, au contraire de leur rangement. De la même manière, la table du carré est lourde et difficile à manipuler. Sur le fly, les commandes tombent naturellem­ent sous la main, mais le pilote étant assis assez bas, le volant lui arrive dans les genoux. Côté performanc­es, avec deux Volvo D4 de 260 chevaux, le Galeon 360 Fly atteint 30 noeuds en vitesse de pointe à 3 600 tr/mn. Malgré une mer un peu formée au large de la rade de Lorient, la carène passe bien, sans taper, et ce grâce à un V d’étrave prononcé. La gîte reste modérée et les bruits et vibrations sont ténus dans l’habitacle, même à hauts régimes.

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 ??  ?? La partie avant offre une astucieuse banquette biplace dont le dossier se rabat en navigation.
La partie avant offre une astucieuse banquette biplace dont le dossier se rabat en navigation.
 ??  ?? Si l’accès à tribord ne pose pas de problème, à bâbord l’extrémité de la banquette gêne un peu l’entrée du passavant.
Si l’accès à tribord ne pose pas de problème, à bâbord l’extrémité de la banquette gêne un peu l’entrée du passavant.
 ??  ?? Le chantier propose quelque cinq motorisati­ons, comme ces deux Volvo de 260 chevaux du modèle d’essai.
Le chantier propose quelque cinq motorisati­ons, comme ces deux Volvo de 260 chevaux du modèle d’essai.
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 ??  ?? La cabine de propriétai­re est équipée d’un lit rehaussé et de nombreux équipets.
La cabine de propriétai­re est équipée d’un lit rehaussé et de nombreux équipets.
 ??  ?? La cabine latérale offre deux lits superposés, portant à six (sans le carré) le nombre de couchages à bord.
La cabine latérale offre deux lits superposés, portant à six (sans le carré) le nombre de couchages à bord.

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