• Bayliner VR5 OB et VR6 OB
Dde Plusl En Plus,l Bbaylinerli Llaissei L Le Choixhi Entre T Hors-bord Et Z-drive Sur Ses Petites Unités. L’initiative Est Bienvenue, Comme Nous Avons Pu Le Voir Sur La Version Bow-rider Du Vr5 Et Du Vr6.
Les VR5 et VR6 de Bayliner, destinés aux familles cherchant un premier ou un deuxième bateau, existent maintenant en une multitude de déclinaisons : cabine ou bow-rider, hors-bord ou Z-drive. Ce sont les toutes dernières versions bow-rider à motorisation hors-bord qui nous intéressent aujourd’hui. La coque, le plan de pont et le moule de pont sont identiques par rapport aux modèles en Z-drive, Bayliner a simplement boulonné les moteurs Mercury à l’emplacement normalement occupé par l’embase de Mercruiser. Le VR5 et le VR6 ont quasiment 60 cm d’écart. Le fait de passer en hors-bord permet d’accueillir un passager supplémentaire (voir la catégorie d’homologation). En revanche, la puissance maximale autorisée passe de 200 à 150 chevaux pour le VR5 avec le hors-bord, et de 250 à 200 chevaux pour le VR6.
Une puissance maximale réduite
Côté prix, les écarts ne sont pas énormes. Le VR5 avec 135 chevaux Mercruiser est à 32 300 € contre 35 200 € avec 150 chevaux Mercury. Le constat est le même pour le VR6 : avec 200 chevaux Mercruiser, il est vendu 41 700 € contre 42 120 € avec 200 chevaux Verado. Au plan des aménagements, les deux bow-riders se distinguent essentiellement par le siège orienté dos à la marche, juste derrière le pilote, une caractéristique dont seul le VR6 profite. Indéniablement, la motorisation hors-bord encombre davantage la plage de bain, mais elle apporte des avantages, puisqu’elle libère un très grand volume de rangement à l’arrière du bateau et permet de sortir complètement l’hélice de l’eau pour s’échouer ou pour l’hivernage à flot. De plus, l’entretien est plus simple. Mais au niveau comportement marin, le Z-drive sera souvent supérieur en raison du centre de gravité plus bas. Les deux Bayliner de notre essai étaient équipés de leurs puissances maximales respectives, le très coupleux 150 chevaux EFI pour le VR5, et le petit 200 chevaux Verado quatre cylindres pour le VR6. Leur comportement n’a pas provoqué de grosses surprises, les deux bowriders remplissent leur contrat avec une glisse facile, des réactions saines et un sentiment global de sécurité, que ce soit en virage rapide ou tout droit à plein régime. Mais il existe de petites nuances.
Dans les deux cas, nous avons remarqué une tendance à tanguer de façon rythmique dès lors que le pilote lève un peu le trim. Les deux bateaux recevaient l’option Active Trim gérant seule l’assiette longitudinale de la carène, un système très utile pour le pilote novice ou pour celui qui ne veut pas trop se concentrer sur la conduite.
Choisir la bonne hélice
L’Active Trim ne détecte cependant pas le tangage, alors qu’il suffit souvent de rentrer un peu l’embase du hors-bord pour supprimer le phénomène. Si, pendant une traversée par mer belle, vous passez de pénibles heures à tanguer, vous déduirez peut-être que la carène est mauvaise alors qu’il s’agit d’un simple souci de réglage ! Dans ce genre de situation, il suffit de désactiver l’Active trim et de reprendre le contrôle en manuel. L’hélice de 16 pouces montée sur le VR5 était sans doute un peu courte, puisque nous avons atteint 6 000 tours au régime maximal au lieu des 5 800 préconisés par Mercury. Malgré tout, le chrono de déjaugeage restait dans la moyenne avec 5 secondes environ. Il serait intéressant de tester une 17 pouces. Le VR6 avec son 200 chevaux Verado se montre un peu plus poussif (7 secondes au déjaugeage), mais l’hélice de 20 pouces permet d’atteindre les 6 400 tours recommandés sur la fiche technique. Une hélice de 19 pouces permettrait sans doute
de gagner en tonus tout en restant dans une bonne plage de régime. Les deux Bayliner sont des champions au niveau du rangement, en particulier grâce à la vaste soute arrière.
De multiples rangements
Une mention spéciale peut être accordée pour la soute de cockpit du VR6, dans laquelle un adulte peut se tenir allongé sans problème ! De même, le vaste salon avant pouvant se convertir en bain desole il(1,34m de longx1,66m de largeur maximale) est très agréable. Il complète le solarium principal situé à l’arrière (2,05 x 0,90 m). Le bimini recouvre l’essentiel du cockpit. Sur notre VR5, c’est la robuste tour de wakeboard optionnelle qui servait de support au bimini, un choix judicieux car sur le VR6 l’arceau en inox oscillait assez fortement. Ces deux bow-riders remplissent la mission qui leur est assignée : deux unités familiales, équilibrées en mer et sécurisantes, abordables et à la finition très propre. Le choix du hors-bord représente plus d’avantages que d’inconvénients. ■