Notre escale à Saint-Tropez
La capitainerie du port de Saint-Tropez (contact par VHF sur le canal 9) se situe à l’entrée, dans le prolongement de la tour ronde du quai de l’Épi, désormais au sein de nouveaux locaux. Bien que les travaux de l’esplanade soient en phase d’achèvement au moment de notre passage mi-avril, tous les services du port demeuraient accessibles. Les bornes multiservices proposent de manière classique des accès à l’eau, à l’électricité, etc. Idem pour le wi-fi, les cuves à huile de vidange, le carburant. Un guide recensant les services et numéros de téléphone utiles est disponible à la capitainerie. Côté tarifs des places visiteurs, le port en propose globalement deux en fonction de la saison : creuse du 1er novembre au 15 avril et pleine le reste de l’année. Les tarifs sont plus que raisonnables hors saison. Pour notre Merry Fisher 895, il faut compter 15,20 € pour une nuit, ou 45,90 € en pleine saison dans le bassin Jean-Lescudier. Il est possible de réserver via le site internet du port (www.portsainttropez.com) ou par téléphone. On ne peut que louer la qualité de l’accueil et la clarté des renseignements fournis. Le seul bémol de notre escale concerne les sanitaires à la propreté plus que douteuse (quel que soit le moment de notre passage), mais aussi l’étroitesse des cabines de douche et l’absence de patère pour les vêtements. Quant au fonctionnement des douches, il était plus qu’aléatoire ; la première cabine ne fonctionnait pas, et la suivante projetait de l’eau bouillante (impossible à régler) par séquences de trente secondes pour finir par s’arrêter et redémarrer... une fois rhabillé ! Certes, le port de Saint-Tropez est connu pour ses yachts, mais il serait peut-être utile de songer aux plaisanciers qui n’ont pas forcément des douches à bord.