Bienvenue au club!
Après la location de bateaux sur Internet (HeyCaptain.fr, BeneteauRent.com…) et la location entre particuliers (Click&Boat, Samboat…), un nouveau phénomène émerge : les boat clubs. Nouveau en France, tout du moins, car il existe depuis belle lurette outre-Atlantique. Le concept est séduisant et consiste en l’accès « illimité » à un grand nombre d’unités dans tout le pays en payant un droit d’entrée dans le club, puis une cotisation mensuelle. La formule, à mi-chemin entre la location et la propriété, a l’avantage de réduire les contraintes au minimum, puisque l’entretien, la place de port ou l’assurance ne sont plus à la charge du plaisancier. Il n’y a pas non plus de caution à déposer ni de contrat à signer : le rêve ! Par-dessus le marché, les clubs annoncent un coût réduit de moitié pour l’utilisateur, par rapport à la propriété. En France il existe déjà quelques protagonistes : le Boat Club de France présent essentiellement sur la façade atlantique, et My Boat Club en Méditerranée. Bénéteau ne s’y est pas trompé non plus en lançant son propre club riche déjà de quinze bases en France et en Espagne. Nous avons rencontré au Salon de Cannes John Giglio, le PDG du plus gros club américain lancé en 1989, le Freedom Boat Club. John est bien décidé à lancer en France et en Grande-Bretagne son concept de franchises. Le Freedom Boat Club agit un peu comme une centrale d’achat et vend 600 à 700 bateaux par an à son réseau de 142 franchisés. Un interlocuteur de poids auprès des chantiers ! Reste à savoir si les plaisanciers sont prêts à embrasser le concept, car l’achat d’un bateau représente encore pour beaucoup l’accomplissement d’un rêve. Quoi qu’il en soit, l’idée du boat club colle bien à notre époque anti-« prise de tête » !