Moteur Boat Magazine

Petits mais « pêchus » !

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Malgré des conditions de mer un peu sportives au regard de leur petite taille, nos deux bateaux nous ont étonnés par leur aisance et le confort de leur passage en mer. Certes, l’open a plus facilement déjoué les vagues et a conservé l’équipage au sec, ce qui n’est pas toujours le cas du bow-rider qui, selon l’allure, peut copieuseme­nt arroser ses occupants. Néanmoins, quand le plan d’eau se calme, le bow-rider montre toutes ses qualités et son pilotage devient un véritable jeu. Le déjaugeage est assez rapide et l’angle de gîte en virage reste raisonnabl­e. Côté performanc­es, les données du chantier – les conditions météo ne nous ayant pas permis de prendre les vitesses par nous-mêmes – annoncent une vitesse de pointe proche de 42 noeuds. La seule crainte avec le Glastron se trouve par mer arrière, quand le bateau s’expose à enfourner dans le creux d’une vague, le cockpit n’étant pas autovideur. Il est donc important de bien trimer l’unité pour lui conserver le nez en l’air et éviter ce risque. De son côté, le Wellcraft équipé d’un 150 chevaux Yamaha atteint 38 noeuds en pointe, une performanc­e correcte. Il est sans conteste mieux armé que le Glastron pour affronter une mer formée, avec une carène qui défléchit bien et des retombées douces.

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Bien que plus à l’aise sur un plan d’eau calme, le bow-rider nous a agréableme­nt surpris par son comporteme­nt dans une mer agitée où le Super Stable V de la carène s’est montré très efficace.

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