Boston Whaler 170 Montauk................................................
Pour fêter ses 60 ans, la marque américaine Boston sort une nouvelle version de son fameux 170 Montauk, modèle iconique des années 1970. Une carène différente et des équipements plus « familiaux » pour ce petit open auquel il est difficile de résister…
En 2018, le célèbre chantier américain Boston Whaler fêtera ses 60 ans. C’est en effet en 1958 que Richard Fisher a sorti son premier bateau entièrement moussé, un 13 pieds (4 m de long), et que la légende Boston est née. Depuis, le chantier fabrique des bateaux insubmersibles à la qualité et à la robustesse inégalées et il s’est taillé une solide réputation sur le marché de la coque ouverte. Pour célébrer cet anniversaire, Boston Whaler, installé en Floride à Edgewater, a décidé de relancer sa gamme Montauk en commençant par l e modèle phare, l e 170 ; un 150 devrait être exposé à Paris et deux autres modèles devraient suivre au printemps prochain.
Les débuts de la console centrale
Rappelons que c’est avec ce bateau d’un peu plus de 5 mètres que le chantier Boston a lancé dans les années 1970 le concept de la console de pilotage centrale. Le bateau reprenait la carène en aile de mouette « classique » qui a rendu Boston célèbre, mais se voyait doté d’une console de pilotage centrale là où ses prédécesseurs disposaient d’un petit poste de barre déporté sur bâbord ou tribord.
Le nouveau 170 Montauk conserve l’esprit d’origine : être facile d’utilisation, simple dans ses aménagements, offrir une surface de pont optimisée grâce à son avant carré et répondre à un programme de pêche ou de sorties familiales à la journée. Il reçoit pour cette édition anniversaire quelques modifications intéressantes. La première et la plus marquante se situe au niveau des oeuvres vives. Lac arène conserve deux forts redans, garantissant au bateau une excellente stabilité, mais son V central est beaucoup plus marqué, ce qui lui assure un passage plus en douceur dans le petit clapot et lui permet d’envisager des terrains de jeux moins protégés. Sa faible hauteur de franc-bord est compensée par des balcons en inox, disponibles en option, qui sécurisent les déplacements.
Pêche ou balades en famille
Sa nouvelle console de pilotage, toujours placée au centre, intègre désormais un rangement accessible par une petite porte sur bâbord. Enfin, le dossier de la banquette double de pilotage peut être placé dans différentes positions, vers l’arrière pour un pilotage assis, ou vers l’avant, où il offre à la fois une double assise dans le sens contraire de la marche et un appui fessier lors d’une conduite debout. Pour les pêcheurs, le 170 Montauk peut être très simplement équipé. La pointe reçoit un vivier installé juste devant la baille à mouillage. Cette dernière n’est pas très profonde et n’est assistée d’aucuns autres apparaux de mouillage, qu’il s’agisse de davier ou de protection contre la chaîne. Mais la qualité de finition est exemplaire, comme
toujours avec Boston, et le moindre coffre est doté d’un vérin. En standard, le cockpit est dépouillé avec seulement deux assises placées de part et d’autre de la cuvette moteur. Pour une utilisation plus familiale, il faut choisir dans le catalogue d’options afin d’obtenir un bateau à la fois convivial et très confortable. C’est le cas du modèle que nous avons essayé à Hyères chez le concessionnaire Boston Whaler local, Mas Marine. Il recevait, outre les balcons, des coussins et des dossiers pour agrémenter les places arrière, un grand bain de soleil avant de 1,70 mètre de long, un bimini, des touches de teck sur les plats-bords pour embarquer ou débarquer, et un moteur Mercury de 115 chevaux à la place du 100 chevaux proposé en standard.
Près de 40 noeuds en pointe
Avec ce moteur, le Boston dépasse 38 noeuds à pleine vitesse avec trois personnes à bord, des performances plus que correctes pour une unité de cette taille. Cette puissance, qui est la maximale, est parfaite quand de nombreux passagers se trouvent à bord – et le 170 peut embarquer jusqu’à sept personnes – mais un 90 chevaux ou un 100 chevaux devraient largement suffire pour une utilisation plus tranquille. Le chantier annonce d’ailleurs 34,5 noeuds en pointe avec un bloc de 90 chevaux
Mercury, ce qui reste raisonnable. La carène, très agréable, retombe en douceur et défléchit parfaitement. Elle supporte bien le trim et vire à plat en virage. Le déjaugeage se fait sans cabrage excessif et s’effectue en moins de 5 secondes, et la direction est souple tout en restant réactive.