• Boston 190 Montauk
Des proportions parfaites, un comportement sans faille et des performances loin d’être ridicules. Et si ce 190 Montauk était notre préféré ? En tout cas, il dispose de solides arguments !
Et s’il s’agissait de notre coup de coeur ? L’esthétique des oeuvres mortes d’un bleu élégant n’y est peut-être pas étrangère. Mais ses dimensions ne sont pas en reste... Ni trop grand, ni trop petit, il profite d’une motorisation maximum qui le rend particulièrement nerveux, surtout à mi-régime, grâce au coupleux Mercury EFI de 150 chevaux.
Un bateau moussé, donc plus lourd
Cette puissance maximale semble très bien adaptée au poids de la coque. N’oublions pas que les B o s t o n W h a l e r, intégralement moussés, sont plus lourds à taille égale que des bateaux qui ne le sont pas. La motorisation maximale est souvent de rigueur. D’ailleurs, côté performances, il fait jeu égal avec son grand frère, le 210 Montauk, pourtant doté du nouveau Mercury V6-200. Quant au comportement marin, il nous a été possible de le tester dans la houle formée par le sillage d’un catamaran à moteur, enchaînant de nombreux sauts de vague. Les retombées de la carène sont parfaitement équilibrées, à la fois en tangage ou en roulis. L’aménagement du plan de pont ne diffère que très peu par rapport aux autres modèles de Montauk, avec une grande plateforme avant qui dissimule un vivier (ou un coffre selon l’usage), prolongé par une baille à mouillage. L’ensemble peut se transformer en bain de soleil avec l’ajout d’une rallonge. Cette dernière s’insère entre les coffres avant et une margelle située au devant de la console. Elle pourra faire office d’assise supplémentaire, même si elle est un peu basse pour les plus grands gabarits. Les montants du T-top jouent alors le rôle de main courante.