La revue de presse
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Les foils peuvent maintenant être montés sur des surfs. Mais cette pratique, pour le moment confidentielle, n’est pas sans risques, puisque, sur des planches lancées à pleine vitesse, ce grand appendice peut s’avérer dangereux. La commune d’Anglet (Pyrénées-Atlantiques) a décidé de bannir le foil de ses plages en raison de « la dangerosité des activités nautiques qui utilisent des foils. Nous avons une zone de bain qui est extrêmement fréquentée » par des baigneurs comme des surfeurs, expliquet-on à la mairie. En Bretagne, où le nombre de surfeurs explose
l’été et où les collisions sont déjà fréquentes sur les spots bondés comme La Torche, le développement du foil divise les professionnels. « Il faut que la commune fasse la même chose, sinon c’est la kermesse ! » prévient Pichavant Surfing sur Facebook. Le propriétaire du magasin, Cédric Briand, compare les foils à des « lames de rasoir ambulantes ». Il suggère que les communes réglementent la pratique, en créant des « zones dédiées », loin des surfeurs classiques et des baigneurs. Swell Addiction relativise en citant un nombre de pratiquants encore « anecdotique. À 1 800 € l’aileron, ce n’est pas le prix d’un surf à 400 €. Cela concerne seulement une élite ». Le vendeur rappelle qu’il « y a des centaines de kilomètres de côtes, il serait dommage d’aller les uns sur les autres », tout en précisant qu’à Anglet « il y a plus de monde, ce n’est pas comparable ».