Bénéteau Flyer 8 Spacedeck et Sundeck
Pour sa collaboration cette nouvelle mais revient avec génération le à un cabinet style de de plus Flyer, design consensuel, Bénéteau Style & poursuit à Design, la fois classique et moderne. Nous avons pu essayer en exclusivité ce Flyer 8 dans ses deux ve
En décembre 2013, au Salon de Paris, le chantier Bénéteau créait l’animation et bouleversait le marché du day-boat avec sa nouvelle gamme Flyer développée en collaboration avec le cabinet de design Style & Design. Le bateau, long de 6 mètres, se démarquait clairement de la concurrence avec une forte identité caractérisée par des ailerons latéraux et une étrave large siglée Bénéteau, qui n’étaient pas sans rappeler le monde de l’automobile, univers de prédilection du cabinet Style & Design. Suivirent rapidement un Flyer 7, un Flyer 5 et un Flyer 8. En l’espace de deux ans, Bénéteau avait entièrement renouvelé sa gamme Flyer. En 2016, les bateaux changent de nom, le Flyer 5 devenant 5.5, le Flyer 6, 6.6, etc. Tous étaient déclinés en versions Sundeck et Spacedeck (open) ; seuls les
Flyer 6.6 et 7.7 étaient en plus proposés en une version bow-rider, dénommée Sportdeck.Cinq ans plus tard, l’heure du renouveau est venue, comme le prouve le lancement aux salons d’automne du Flyer 8. Ce modèle vient remplacer le Flyer 7.7 et non le 8.8 comme on pourrait le croire. Le Flyer 8 tient son nom de sa longueur hors tout de 8,10 mètres, mais sa coque mesure 6,96 mètres, ce qui lui permet d’échapper aux droits de francisation. Quant au Flyer 8.8, il affiche 7,98 mètres de longueur de coque et 9 mètres hors tout, et son remplaçant d’ores et déjà prévu s’appellera Flyer 9 afin d’éviter toute confusion.
Un nouveau style moins radical
Pour cette deuxième génération de Flyer, Bénéteau a gardé comme partenaire le cabinet Style & Design, mais est revenu à un style plus consensuel, plus classique, moins radical. Les lignes sont plus douces, plus fines, plus fluides aussi et dégagent un sentiment de néorétro. L’avant du bateau est toujours carré, mais la calandre intégrant l’énorme logo Bénéteau a été supprimée, et ce dernier est plus discret. Idem pour les ailerons latéraux installés dans les plats-bords et intégrés dans la décoration de coque. Les balcons en inox sont peints en noir, ce qui donne une touche de modernité et, surtout, contrairement au 7.7 qui, avec ses 2,67 mètres de large, ne pouvait pas être tracté derrière une voiture, le nouveau Flyer 8 est au gabarit routier avec une largeur de 2,50 mètres. La base de sa carène est celle du Flyer 7.7 qui profitait comme tous les Flyer du procédé Air Step de 2e génération, mais le haut de la coque est totalement nouveau. En réduisant la largeur des platsbords, particulièrement épais sur le 7.7, le chantier est par venu à conserver un bon espace de vie dans le cockpit, qui mesure tout de même 1,85 mètre de long pour 2,17 mètres de large. Son aménagement est le même que sur le 7.7 avec une grande banquette arrière de 1,78 mètre de long, placée sur tribord et laissant un petit passage sur bâbord, et la possibilité en option d’équiper les francs-bords de banquettes repliables. Une table peut également être installée ; le dossier de la banquette arrière bascule pour obtenir un bain de soleil de 1,78 sur 0,88 mètre. Autre modification, et non des moindres, le Flyer 8 n’est disponible qu’en monomoteur, alors que le 7.7 était proposé également en bimoteur. Le fait de n’avoir qu’un seul moteur sur le tableau arrière a permis au chantier de fournir en option des plateformes de bain plus larges et donc d’offrir un accès à l’eau plus convivial et plus facile d’autant qu’elles sont désormais installées à plat pont. Contrairement au 7.7 décliné en trois versions, Spacedeck, Sundeck et Sportdeck, le Flyer 8 n’est proposé qu’en Spacedeck et Sundeck. Nous avons pu essayer les deux bateaux quelques jours avant l’ouverture du Salon de Cannes, à Saint-Gilles-Croixde-Vie, en Vendée, fief du chantier Bénéteau. Les deux bateaux, dont les essais sont détaillés dans les pages suivantes, étaient tous les deux propulsés par un Suzuki de 350 chevaux, leur puissance maximale.
Différents packs et beaucoup d’options
Ainsi équipés, ils montrent des performances similaires, avec une vitesse de pointe de 42,7 noeuds pour le Sundeck et de 43 noeuds pour le Spacedeck. Le Spacedeck, la version Open, était équipée d’un T-top en aluminium (une option facturée 3 540 €) et présenté avec le pack Confort Élégance qui se différencie du pack Confort Sport par la couleur de la sellerie, cognac pour le premier et gris anthracite et noir pour le second. Sur les deux unités les cockpits sont identiques, seul change le pont avant, ouvert sur le Spacedeck et doté d’une cabine sur le Sundeck, ce qui explique les quelque 4 000 € d’écart au niveau des prix. ■