Un profil horizontal ou banané
Le Capelli Tempest 700 datant de 2012, il est légitime de se demander s’il n’a pas pris « un petit coup de vieux » face au nouveau NJ 700. Esthétiquement, ce n’est pas le cas. La ligne est classique, tendue et demeure moderne avec ses gros flotteurs qui caractérisent les modèles du chantier. À l’arrière, les hiloires s’intègrent bien à la ligne et enserrent la banquette, tandis que le passage vers la plage de bain n’est fermé par aucun portillon. Une margelle d’une trentaine de centimètres protège le cockpit des entrées d’eau. À l’avant, un bloc en polyester assure la jonction entre les flotteurs bâbord et tribord, et se voit surmonté d’un davier et de la poupée du guindeau électrique. La présence de teck est possible de chaque côté de celuici. Pour sa part, le NJ 700 affiche un profil plus racé que le Capelli, plus fin et, surtout, légèrement banané là où le Capelli est plus horizontal. Le dessin des flotteurs explique le fait que le NJ 700 soit d’apparence plus sportif. Il en est de même pour leur diamètre, plus gros à l’arrière qu’à l’avant (0,60 m contre 0,42 m), alors que ceux du Tempest 700 sont d’une section constante (0,58 m) sur toute la longueur. Le profil de la console est également plus dynamique à bord du NJ 700, s’inspirant de celle des Prince. En revanche, le pare-brise n’est pas ceinturé de mains courantes – pourtant bien pratiques pour les passagers –, comme c’est le cas pour le Tempest 700. De plus, celles disposées à bord du NJ 700 sont positionnées un peu trop bas. L’avant des deux bateaux bénéficie du même principe d’ancre à poste, monté sur un bloc polyester qui lie les deux flotteurs. Les taquets sont placés sur le côté, et une trappe d’accès à la baille est également présente pour contrôler la chaîne.