Moteur Boat Magazine

Des vitesses similaires avec 200 chevaux

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Ces deux semi-rigides ont été essayés avec une motorisati­on hors-bord de 200 chevaux, un Yamaha pour le Tempest 700 et un Mercury Verado pour le NJ 700. Il est difficile de se cantonner aux performanc­es pures, car ils ont été testés dans des conditions de mer différente­s. Avec le Yamaha F 200 CETX de 4 cylindres en ligne, le Tempest 700 affiche 38,8 noeuds sur mer calme à 6 000 tr/mn. Mais avec le Yamaha F 200 BETX (le 6 cylindres en V qui n’est plus au catalogue), il atteint 43 noeuds sur mer légèrement formée à 6 000 tr/mn. Si la différence de vitesse est assez marquée entre les deux cylindrées, la poussée au déjaugeage est également plus vive avec le V6. De son côté, le NJ 700 atteint 45 noeuds à 5 900 tr/mn (il s’agit de données du constructe­ur, les conditions de mer le jour de notre essai ne permettant pas d’atteindre la vitesse de pointe). Avec le 4 cylindres en ligne ou l’ancien V6, le comporteme­nt du Tempest 700 est irréprocha­ble. Même trimé haut, il ne marsouine pas, l’ensemble est bien équilibré et les virages serrés s’effectuent avec une gîte légèrement marquée, mais qui ne surprend pas le pilote. Il en va de même pour le NJ 700 qui brille par le V de son étrave, cette dernière « découpant » la houle courte levée le jour de notre essai. La carène retombe sans taper et le confort du pilote et des passagers reste optimal. Avec 200 chevaux, l’unité est parfaiteme­nt équilibrée ; la puissance maximale de 250 chevaux sera à réserver à ceux qui naviguent chargés ou nombreux. Car le NJ 700 est avantagé par rapport au Tempest 700 par son poids, plus léger de 250 kg, et il peut donc se contenter d’une puissance moindre, voire égale pour des performanc­es légèrement supérieure­s. Mais le comporteme­nt d’une unité se juge aussi à l’arrêt, surtout pour les plaisancie­rs adeptes des pique-niques au mouillage ou pour les pêcheurs qui recherchen­t la stabilité. De ce point de vue, c’est le Tempest 700 qui se montre le plus stable, en dépit de flotteurs montés plus haut que ceux de la version d’avant 2012. De plus en plus de chantiers optent d’ailleurs pour des boudins fixés en hauteur afin de réduire les frottement­s sur l’eau (donc la traînée), mais aussi les salissures lorsque le bateau est au mouillage ou au ponton. Nuova Jolly en a fait de même avec son NJ 700, mais de manière plus prononcée. À l’arrêt, la partie arrière des flotteurs ne touche plus l’eau et la carène se sustente elle-même. En revanche, lorsqu’une ou deux personnes prennent place sur le même bord, la gîte est franchemen­t marquée.

 ??  ?? La carène du Capelli Tempest 700 a été redessinée en 2012 et demeure excellente en toutes circonstan­ces. Elle est stable à l’arrêt et fait preuve d’un bon équilibre en navigation. CAPELLI
La carène du Capelli Tempest 700 a été redessinée en 2012 et demeure excellente en toutes circonstan­ces. Elle est stable à l’arrêt et fait preuve d’un bon équilibre en navigation. CAPELLI
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NUOVAJOLLY

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