BAYLINER VR4 OB
Nouvelle puissance maximale
Dans la série des bow-riders à la proue élargie, le VR4 est parti pour devenir un best-seller. Ce modèle accepte désormais jusqu’à 150 chevaux en hors-bord.
Le VR4 fait inévitablement penser à l’ancien Bayliner 175, l’un des bowriders qui s’est le plus vendu au monde. Il est un peu plus grand, mais le marché actuel exige un salon avant plus spacieux, c’est pourquoi la série VR adopte une proue plus large par rapport aux bow-riders classiques comme le 170 ou le 180, toujours au catalogue. Les VR cèdent aussi à la mode du hors-bord, même s’ils restent toujours proposés en Z-drive. Avec un 150 chevaux Mercury EFI, le VR4 OB se pose comme le parfait petit dinghy destiné aux débutants, à un tarif très compétitif. Un 115 chevaux ou, mieux, un 115 chevaux Pro XS devrait largement faire l’affaire. C’est du reste une nouveauté de pouvoir monter un 150 chevaux sur le tableau arrière du VR4. L’ensemble frise les 40 noeuds, ce qui n’est pas indispensable sur une si petite unité, sauf pour celui qui désire un tempérament plus sportif. Le VR4 OB est à l’aise dans le petit clapot, bien qu’il soit davantage conçu pour des eaux abritées. Le pilotage est ludique, agréable, et l’ensemble avec le 150 chevaux est bien équilibré, sain dans les grandes courbes et dans les virages plus serrés.
Plus de portance sur l’arrière
Détail à revoir, le montage moteur semblait un peu haut lors de ces tests, et provoquait une tendance de l’hélice à ventiler dans les virages. L’assise du poste de barre se relève partiellement pour rehausser le pilote lorsqu’il est nécessaire de regarder par-dessus le pare-brise. Le plan de pont reste classique avec une grande banquette en U dans le cockpit, deux sièges pivotants pour le pilote
et le copilote et deux à trois places dans le bow-rider. Un portillon coulissant limite le passage d’air sous le pare-brise en navigation. Il sert aussi de dossier pour le passager qui veut s’installer au centre du bow-rider. Sous les coussins avant se trouve un grand volume non cloisonné, qui ne se ferme pas à clef, avec trois accès distincts. Les coussins sont juste posés, mais ils tiennent bien en place. Il n’existe donc pas à proprement parler de baille à mouillage, mais l’ancre, la chaîne et le bout pourront être placés dans un sac de toile robuste, et le fond du coffre est protégé par un morceau de moquette épaisse. Dans le cockpit, la banquette en U se module de plusieurs façons grâce à deux dossiers amovibles.
Sea Dek ou Cisal pour le plancher
Le plancher est recouvert de Sea Dek (mousse souple imitant le teck) ou de panneaux en Cisal fixés par des boutons-pressions. Le coffre à ski sous le plancher est sans doute un peu étroit pour loger un wakeboard, mais il reste un grand volume dans la soute arrière, puisque le bloc in-bord est ici remplacé par un hors-bord ! ■