Revue de détail
C’est un fait… Les bateaux décotent davantage les premières années, de l’ordre de 20 % pour la première, puis 15 % pour la deuxième et 12 % pour la troisième. Ces valeurs sont encore plus importantes pour les semi-rigides, en raison de leurs flotteurs. On comprend donc tout l’intérêt d’acheter une unité qui a déjà subi ces fortes décotes. Financièrement, déjà, mais aussi parce que le bateau a eu le temps de se « rôder », de procéder aux petits réglages propres à chaque unité neuve. Ici, le cas qui nous intéresse tombe parfaitement dans la cible. Il s’agit d’un BSC 70 Sport, motorisé avec un Suzuki de 200 chevaux. Situé à cheval entre le 65 et 78, il est vendu neuf 61 490 € avec 175 chevaux, prix qui ne tient pas compte d’éventuelles options et équipements.
Des navigations uniquement en eau douce
Ce BSC 70 Sport en vente chez Dinard Marine a été en effet vendu 75 000 €. Cette première main totalise 138 heures et a navigué uniquement en eau douce durant l’été 2018. Cette reprise effectuée par Dinard Marine n’a donc jamais touché l’eau de mer. Estampillé « Sport », il possède un équipement spécifique, comme le volant rouge vif ou bien les flotteurs noir et blanc, avec une touche de rouge qui rappelle celui du volant. Rien d’autre ne le distingue de la série « Classic » dont il est issu, à commencer par son plan de pont. La série Sport a débuté avec les BSC 62, 85 et 100 en 2014 et compte aujourd’hui onze modèles, le plus petit étant un 46. Le bateau proposé à la vente chez Dinard Marine est visuellement en très bon état. Aucun impact n’a été relevé sur les flotteurs ou sur les oeuvres vives. Les selleries ne présentent aucune dégradation non plus. Cette occasion a reçu un hivernage dans les règles, chez Dinard Marine. Par ailleurs, millésimé 2018 (il a été mis en service fin 2017), ce BCS 70 Sport bénéfice
encore d’une garantie d’un an de la part du fabricant. Les vérins des coffres ne présentent pas de trace de rouille et sont présents sur tous les capots du bord. En dépit de sa vocation méditerranéenne (grands bains de soleil, bimini…), il pourra convenir pour un usage de balades à la journée, à la fois en Manche et en Atlantique, ou bien pour la pratique de sports nautiques, du camping côtier, du raid, etc. Il faut toutefois savoir que le logement situé sous la console ne peut recevoir de WC marins.
Pas de taxe de francisation pour ce modèle
Côté moteur, le Suzuki DF 200 est également sain d’aspect, sans rayure sur le capot ni marque de talonnage sur la dérive ou l’embase, et il reçoit des commandes électriques. L’avantage de la longueur inférieure (de peu) à 7 mètres est que l’unité échappe à la francisation, comme de nombreux concurrents dans cette taille (Capelli Tempest 700, Black Fin Élégance 7, Nuova Jolly 700, etc.). La vitesse maximale annoncée par le chantier dépasserait 40 noeuds et celle en croisière (à 4 000 tr/mn) devrait se situer aux alentours de 27 noeuds. ■