• Scout 275 Dorado
À mi-chemin entre l’open et le bow-rider, le dual-console est un concept très développé outre-Atlantique. Le 275 Dorado du chantier Scout en est le parfait représentant !
Alors que l e chantier Scout exposait pour la première fois son plus grand modèle, un magnifique open de 53 pieds (voir les nouveautés dans les pages précédentes), c’est l e navire amiral de la gamme Dorado que nous avons choisi de présenter en essai. Cette série rassemble six modèles de 17 à 27 pieds en Dual Console. Comprenant deux consoles, ce genre de bateaux est à mi-chemin entre l’open et le bowrider ; du premier, il possède les qualités marines et le programme polyvalent et, du second, la présence à l’avant d’un salon de pont accessible par un passage central. Il tient son nom « Dual Console » des deux consoles placées de part et d’autre du passage central, celle de bâbord accueillant un grand compartiment toilette et celle de tribord le poste de barre ainsi qu’un espace de rangement.
Un haut pare-brise protecteur
Contrairement aux bow-riders traditionnels, plus bas sur l’eau et à l’avant moins bien défendu, le 275 Dorado est vraiment conçu pour affronter une mer agitée. Il est doté d’un haut pare-brise qui protège parfaitement le cockpit et d’une porte qui ferme le passage central et assure une séparation entre le salon de pont avant et le reste du bateau. En navigation, elle a aussi pour effet de couper le vent. Abrité sous un solide hard-top, le cockpit ne dispose d’aucun portillon à l’arrière ou sur les côtés pour embarquer ou passer sur les plages de bain. Pensé pour la pêche comme pour les sorties en famille ou entre amis, il est pourvu de rembourrages au niveau des platsbords, et de deux viviers. Mais ses trois banquettes, rétractables au moment des parties de pêche, se
déplient à l’heure de l’apéritif et créent après l’ajout d’une table centrale un agréable salon de pont. Deux autres assises de type strapontin, orientées vers l’arrière et installées dos aux sièges du pilote et du copilote, augmentent encore la capacité d’accueil de ce carré de cockpit. Le pilote comme le copilote profitent d’un confortable siège avec assise relevable et accoudoirs.
Flaps et trim indispensables
Aux commandes, le conducteur est bien installé, les manettes et le volant étant à bonne distance. Équipé de deux Mercur y V6 de 225 chevaux, le 275 Dorado déjauge en quelques secondes sans se cabrer exagérément. La carène très en V montre une tendance à gîter au vent qui se corrige facilement avec les flaps et le trim. En virage, l’angle est particulièrement prononcé et peut surprendre, et le pilote n’a aucune visibilité en courbe serrée sur bâbord en raison du hard-top. Néanmoins, le bateau reste très sain et jamais dangereux. Le passage dans le clapot est excellent et la carène ne tape jamais. Le Scout 275 est une très belle unité, mais il faut bien maîtriser l’utilisation des flaps et du trim pour pouvoir profiter pleinement des qualités de la carène. ■