Un Classic 20, 15 ans après
Rare sur le marché de l’occasion, ce runabout au style rétro avait, lors de sa sortie en 2004, séduit par son petit prix qui rendait accessible le genre « canot automobile ». Quinze ans après, nous avons retrouvé quelques modèles, proposés à la vente. Ce bateau a-t-il bien vieilli ? Que faut-il vérifier avant d’acheter ? Réponses en images.
Nous aurions pu intituler cette rubrique « Que sont-ils devenus ? » Ce Quicksilver Classic 20 est en effet le témoin d’une époque où il n’était pas déraisonnable d’équiper des petits bateaux de moteurs in-bord. Depuis, le temps – et la crise de 2008 – est passé par là ; mais, surtout, les hors-bord ont continué leur offensive. Si les in-bord ont encore leurs aficionados, surtout pour les chantiers américains qui proposent parfois les deux types de motorisation (Bayliner, par exemple), il faut reconnaître que le hors-bord a pris une place considérable sur la plupart des tableaux arrière, y compris sur de grosses unités. Autres temps, autres moeurs, où les runabouts étaient bien plus présents qu’aujourd’hui. Même Jeanneau avait succombé à la mode du « néo-rétro », avec son Runabout 755, sorti en 2003. Preuve que ce Quicksilver Classic 20 ne nous avait pas laissés indifférents, nous lui avions consacré notre couverture du mois de juin 2004.
Un modèle bien équipé de série
Comme précisé alors dans l’article, ce modèle ne veut pas jouer dans la cour des Chris-Craft et autres Riva, mais demeure un Quicksilver, avec un prix de vente accessible. À l’époque, le bateau est vendu 34 500 € avec un MerCruiser de 220 chevaux de 4,3 litres MPI. Essayé dans sa livrée vert bouteille et bordeaux – il existe également en bleu marine –, ce Classic 20 n’en reste pas moins bien équipé, avec un superbe bain de soleil arrière (1,60 x 1,45 m de long) et un plancher en fond de cockpit imitant le teck. En revanche, du teck véritable équipe la plateforme arrière et la plage avant. Le bimini, qui disparaît astucieusement dans les platsbords de cockpit, fait également partie des équipements de série. Les coffres sont présents en nombre et, à l’avant du poste de pilotage, se loge un petit rangement où prend place entre autres le réservoir à eau douce. Sobre et profond (0,73 m), son cockpit est doté d’une banquette en L et d’un siège de pilote situé à bâbord. Le souci du détail est poussé jusque