PARKER 920 Explorer Max Une allure sportive
Le grand frère du 790 Explorer s’offre une longue carène à double step, un grand cockpit pour la pêche ou le farniente, et peut accueillir trois personnes pour la nuit.
Ce n’est pas tous les jours qu’on voit un timonier avec une silhouette sportive, une carène traversée de deux steps ainsi qu’une ligne relativement basse sur l’eau. C’est au chantier polonais Parker que nous devons cette audace, destinée avant tout à séduire la clientèle du nord de l’Europe. Le 920 Explorer Max s’inscrit dans la continuité du 790 Explorer, et c’est en quelque sorte une version XL de celui-ci. On ne sera dès lors pas surpris devant les dimensions imposantes du cockpit (2,50 m de long sur 2,20 m de large) qui devrait séduire les pêcheurs. De plus, pour pêcher sans entrave, les banquettes se débarquent facilement en défaisant les grosses vis en inox qui les retiennent, sans avoir besoin d’outils, les vis à poignée intégrée se retirant à la main. Le revêtement de pont Vendeck, imitation teck, recouvre le plancher de cockpit et les passavants. Excellent antidérapant, il est confortable pieds nus et esthétique (option à 3 600 €).
Côté mécanique, notre Parker était motorisé avec un 350 chevaux Verado, six cylindres en ligne. Sur le papier, ce bloc Mercury remplit son contrat puisque nous avons atteint 40 noeuds en vitesse de pointe et une bonne allure de croisière de 29 noeuds. Le déjaugeage s’effectue en un peu moins de 7 secondes.
Un test en bimoteur serait intéressant
Mais les chiffres ne disent pas tout, car il nous semble que le bateau manquait un peu de poids sur l’arrière et piquait en conséquence du nez, tout en réagissant assez peu aux sollicitations du trim. En courbe, il avait ainsi tendance à survirer, mais sans contre-gîte. Globalement, le comportement reste normal et sécurisant, mais il serait intéressant d’essayer ce même bateau en bimotorisation, avec 2 x 200 chevaux par exemple.
À l’intérieur, la décoration sobre est soulignée par une sellerie grise
soignée contrastant avec le blanc de l’habitacle. Dans la timonerie sur bâbord, le carré comprend une table entièrement gainée de tissu et pouvant rejoindre la deuxième table dans le cockpit pour prendre un repas à cinq ou six personnes. Ce carré situé en vis-à-vis du pilote se transforme en une petite couchette pour deux enfants.
À trois dans la même cabine
Le poste de barre offre un bon niveau de confort, et l’assise relevable et le volant inclinable permettent de piloter aussi bien assis que debout, la manette d’inverseur n’étant pas trop basse. Le tableau de bord assez compact est bien agencé, le pilotage est agréable, mais la visibilité sur les côtés en virage est obstruée par la casquette de timonerie.
Derrière le pilote, la cuisine équipée offre un réchaud électrique à double feu, un évier bien dimensionné et un assez grand réfrigérateur à tiroir.
La cabine avant est fermée par une porte coulissante en Plexiglas fumé ; le couchage principal de 2,10 par 1,70 mètre est complété par une longue couchette de 2,10 mètres. Le cabinet de toilette avec WC manuels intègre un flexible de douche, mais l’espace est un peu exigu pour vraiment envisager d’y faire sa toilette. ■