Un « p’tit » nerveux !
Ce nouveau 60 chevaux Mercury Racing est conçu pour ces unités de pêche à fond plat que les Américains appellent « skiffs techniques ». Il serait « le seul hors-bord de sa catégorie à avoir un arbre de 15 pouces » pour s’adapter aux tableaux arrière courts et aller vite dans les eaux peu profondes. Le 60R profite aussi d’une embase à fort rapport de démultiplication privilégiant l’accélération (2,33:1). Le 60R provient de la division Mercury Racing, mais l’accent a tout de même été mis sur le silence de fonctionnement et les économies de carburant. Le bloc est un quatre cylindres de 1 litre à course longue, dont le couple a été optimisé par Mercury Racing. La plage de régime maximal s’étend jusqu’à 6 300 tr/mn pour davantage d’accélération. Une architecture à mono-arbre à cames en tête a été préférée pour garder un moteur léger et peu encombrant.
chantiers du territoire américain et permet de voir des bateaux très opposés. Ainsi, à quelques mètres d’écart d’un Cigarette Tirrana de 18 mètres de long et de ses six hors-bord Mercury de
450 chevaux, le Zin (en essai dans les pages suivantes), un élégant runabout de 6,10 mètres propulsé par un moteur électrique Torqeedo de 55 kW, attirait tout autant l’attention en faisant beaucoup moins de bruit !
Le prix dérisoire du carburant
S’ils sont conscients que la Floride n’est pas un marché très porteur pour leurs produits, les fabricants de bateaux électriques reconnaissent néanmoins que ce salon est pour eux une belle vitrine de renommée mondiale et qu’ils se doivent d’y être. Il est vrai que la Floride est l’un des États le moins concerné par les problèmes environnementaux, contrairement à la Californie ou à la NouvelleAngleterre. C’est d’ailleurs assez paradoxal quand on sait qu’une des conséquences du réchauffement climatique est la montée des eaux et que l’altitude moyenne à Miami est de 91 centimètres au-dessus du niveau de la mer, et celle maximale de 4,50 mètres… Le prix très bas du litre d’essence là-bas explique en partie cette facilité avec laquelle les constructeurs multiplient les blocs à l’arrière de leurs bateaux et la décontraction dont ils font preuve quand vous leur posez des questions sur la consommation. À 0,67 € le litre contre 1,62 € ici, on voit les choses différemment... ■