Parker 760 Quest .............................................................
Parker poursuit le développement de sa gamme dans des tailles où le marché est très concurrentiel, multipliant les modèles, à l’instar de ce 760 Quest, l’un des derniers timoniers à voir le jour. Avec sa coque à steps et ses aménagements soignés, il ne manque pas d’atouts pour se frotter aux Jeanneau Merry Fisher et autres Bénéteau Barracuda.
35,6 noeuds
AU RÉGIME DE CROISIÈRE
(4 000 tr/mn)
VITESSE
(en noeud) 23,2
CONSO
(essence en l/h) nc
72 639 €
AVEC 200 CH MERCURY
Des opens, des day-cruisers et des timoniers, sans oublier un grand cabincruiser de onze mètres propulsé en bi-motorisation… Voilà résumé l’étendue de la gamme du chantier polonais Parker qui élargit un peu plus son offre chaque année. Avec le 760 Quest, présenté à Düsseldorf en janvier dernier, c’est dans le secteur des timoniers que le constructeur comble une longueur laissée vide entre le 790 Explorer et les Parker 660, déclinés en versions Weekend ou Pilothouse. Plus compact que le 790 Explorer, ce 760 Quest dispose lui aussi d’une carène à steps, une des marques de fabrique de Parker qui est assez friand de ce type d’équipement et qui prouve, s’il le fallait, que les coques planantes ont définitivement colonisé le secteur des timoniers.
Une ligne propre au chantier
Pour le reste, on retrouve les caractéristiques esthétiques propres au chantier, à commencer par une ligne assez agressive, avec son pare-brise droit et sa casquette profilée qui lui confèrent un style de pêcheur sportif, rehaussé par des hublots de coque latéraux assez fins. Les longues plateformes sont également très présentes à bord des unités signées Parker et celles du 760 Quest ne font pas exception à la règle. Ses équipements et son plan de pont le rendent assez polyvalent, et le destinent principalement vers la pratique de la petite croisière plutôt que vers la pêche. La cabine confortable, associée à un cabinet de toilette complet, sans oublier la présence d’une kitchenette et d’un carré intérieur transformable en couchage d’appoint tendent à le prouver. Idem dans le cockpit où la grande banquette en L trahit une vocation familiale, tout comme le bain de soleil à l’avant. Dans le cockpit, l’accès à la mer s’effectue à tribord, depuis un portillon qui mène aux plages de bain, ici recouvertes de SeaDek. Les deux sont creuses et dissimulent, l’une l’échelle de bain, l’autre un coffre qui s’avérera idéal pour y loger défenses et aussières humides. A noter que les deux capots sont montés sur vérins et tiennent ainsi seuls en position haute : un must ! Le moteur se remonte contre le tableau arrière, qui est en réalité constitué dans sa partie centrale du dossier de la banquette. Celle-ci, montée sur rails, s’avance vers la timonerie pour offrir suffisamment