La revue de presse ...........................................................
Alors que la Marine nationale fêtait vendredi 12 juin le succès d’un tir de missile M51 en Bretagne, à partir du sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE) Le Téméraire, un grave incendie se déclenchait à Toulon à bord du sousmarin d’attaque (SNA) Le Perle. Un incendie qui n’a heureusement provoqué ni blessé ni pollution grave, car le sous-marin était à sec pour une lourde révision décennale et était donc désarmé et vidé de son combustible nucléaire et de ses principaux équipements. Une enquête judiciaire et des enquêtes techniques ont été lancées, et l’inspection générale des armées a été saisie. L’étendue des dommages reste à mesurer pour savoir si le sous-marin est récupérable. Entré en service en 1993, Le Perle est le plus récent des six sousmarins nucléaires d’attaque français de type Rubis et devait encore être opérationnel pendant une bonne dizaine d’années après sa rénovation. Rappelons que la Marine française est dotée de dix sous-marins : six sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) livrés entre 1983 et 1993, basés dans le port militaire de Toulon, et quatre sous-marins nucléaires lanceur d’engins (SNLE) basés à Brest. Les dix sous-marins français sont à propulsion nucléaire, mais les SNA remplissent les missions classiques de toutes les flottes de sous-marins du monde, à savoir la protection, le renseignement et la projection de puissance, quand les SNLE sont dédiés à la dissuasion nucléaire, doctrine qui oblige à avoir en permanence en mer une force de frappe nucléaire.