• Bénéteau Flyer 6 Sundeck
Dans sa version Sundeck, le Flyer 6 dispose d’une petite cabine qui, à défaut d’autoriser la croisière, offre une belle capacité de rangement.
Le Flyer 6 vient remplacer le Flyer 5.5, benjamin de cette gamme de day-boats que le chantier Bénéteau développe depuis une dizaine d’années avec le cabinet Style & Design. Il reprend le nouveau style lancé avec le Flyer 8 il y a deux ans – et poursuivi avec les Flyer 7 et 9 – qui se caractérise par des lignes plus douces et moins radicales que celles de la première génération. Le Flyer 6 existe en deux versions, Spacedeck et Sundeck. C’est cette dernière que nous avons enfin pu essayer, ce bateau ayant été présenté pour la première fois au Nautic de Paris en décembre 2019. Le Covid étant passé par là, nous n’avions pas eu l’occasion de le tester avant. Grâce au concessionnaire Bénéteau de Bandol, la société Esprit Mer, c’est désormais chose faite.
Le même fond de carène que le 5.5
Le Flyer 6 est le seul modèle de sa gamme à ne pas être équipé du système Air Step® développé par Bénéteau, un procédé jugé inutile sur cette taille de coque. La partie basse de la carène du nouveau Flyer 6 est la même que celle de son prédécesseur. Les changements ont été principalement apportés à la partie supérieure de
la carène pour rappeler le reste de la gamme. Le 6 Sundeck supporte 140 chevaux en puissance maximale et c’est justement avec un 140 chevaux Suzuki que nous l’avons essayé. Ainsi équipé, il dépasse 33 noeuds en vitesse de pointe et croise à 23 noeuds au régime de 4 500 tr/mn. Son déjaugeage est assez long et nécessite d’aller chercher toute la puissance du moteur, autrement dit d’accélérer à fond pour que le bateau se mette dans ses lignes.
Des passages tout en douceur
Une fois déjaugé, sa carène de seulement 5,30 mètres de longueur de coque nous a très agréablement surpris compte tenu de la mer agitée que nous avions le jour de l’essai. À 19 ou 20 noeuds, le Flyer 6 franchit sans problème un mètre de creux, ses retombées sont très douces, la carène ne tape pas et les passagers comme le pilote restent au sec.
Dans cette version Sundeck, le pont avant du Flyer 6 est surélevé pour accueillir en dessous une cabine. Cette dernière de 1 mètre de hauteur sous barrots reçoit en standard des coffres de rangement qui peuvent en option être recouverts d’un matelas permettant d’obtenir un couchage de 2 mètres sur 2. À l’extérieur et au-dessus de cette cabine, le pont est lui aussi recouvert en option d’un bain de soleil mesurant 1,54 sur 1,77 mètre. Le passage entre l’avant et le cockpit se fait indifféremment par les passavants bâbord ou tribord constitués de trois marches de 25 centimètres de large.
Les 57 centimètres de franc-bord du cockpit sont très bien adaptés au programme familial de ce bateau. La banquette arrière montée sur glissière s’avance lorsqu’il faut remonter le moteur et s’étend sur toute la largeur après l’ajout d’un petit coussin, à bâbord, au niveau du passage prévu pour se rendre sur les plages de bain. Ces dernières de 45 centimètres de long
encadrent le moteur et sont optionnelles.
En standard, le Flyer 6 est proposé avec un siège de type leaning-post, mais le nôtre était équipé de deux sièges bolsters, avec assises relevables, qui pivotent vers l’arrière.
Un petit carré dans le cockpit
Lorsque la table, qui fait partie du niveau de finition Comfort, est en place, elle permet d’obtenir un sympathique petit coin repas.
Le Flyer 6 est proposé en pack Holiday avec le 140 chevaux Suzuki à 28 207 €, mais il faudra ajouter 10 000 € à cette somme pour obtenir un bateau « prêt à naviguer ». ■