• Bayliner Trophy 20 CX
Bousculer les gammes tricolores Cap Camarat et autres Flyer sur le segment de l’open ultra-polyvalent, en valorisant le savoirfaire américain, cet objectif affirmé de la série Bayliner Trophy prend forme dès 6 mètres, avec le T20 CX.
Il y a tout juste un an, Bayliner ressuscitait la marque Trophy avec, comme premier modèle, un open transportable, long de 20 pieds (6 m), plein de qualités et capable de satisfaire nombre de programmes de navigation à la journée. Le T20 revendique une
identité forte et un look sympathique, singularisés par son large avant carré. Cet espace constitue assurément la pièce maîtresse de l’unité ; il accueille un salon en U pour cinq à six passagers, convertible en bain de soleil ou en carré après l’ajout d’une table. Dans sa version la plus familiale baptisée CX (la version CC étant davantage destinée aux férus de pêche), ce Trophy comprend une banquette triplace à l’arrière du cockpit, ce qui n’empêche pas le chantier de conserver un accès dégagé à tribord vers les longues plages de bain. La banquette double du pilote domine un vivier et voit son dossier agrémenté de porte-cannes.
Tout pour piloter confortablement
Associée aux cale-pieds sur deux niveaux de la console, elle offre une excellente position de conduite, assis ou en appui. Le pilote profite également d’un volant réglable et d’une instrumentation à bonne distance, avec la place pour un écran multifonction de 12 pouces sur le tableau de bord. Autres bons points, de nombreux coffres se dissimulent sous les assises et sont aisément accessibles. Le chantier offre enfin la possibilité de personnaliser l’unité, qu’il s’agisse de la couleur de la coque et de la sellerie ou de l’ajout d’un revêtement de pont synthétique. Équipé d’un hors-bord Mercury 175 Pro XS, le T20 déjauge sans effort et il atteint rapidement son allure de croisière, entre 20 et 24 noeuds. Sa vitesse de pointe d’un peu plus de 36 noeuds à 5 600 tr/mn lui confère de bonnes aptitudes à la pratique des sports tractés, mais s’avère un peu décevante au regard de la puissance du V6. Cela s’explique notamment par l’embonpoint de ce Trophy qui pèse près d’une tonne et demie. L’unité se montre malgré tout réactive grâce à la direction douce et précise, dotée d’une électropompe. Elle est ainsi très facile à prendre en main et son comportement se révèle sécurisant. Le nez court et imposant, cependant, peut avoir tendance à buter dans les vagues, occasionnant des projections d’embruns. C’est pourquoi il ne faut pas hésiter à soulager l’avant en poussant le trim en positif, assez fortement. ■