• Falcon 650 SR
Falcon a bâti la réputation de ses carènes en compétition offshore. Le 650 SR est un modèle plus sage, aménageable à la demande, comme tous les Falcon.
Un peu d’exotisme dans ce comparatif avec un pneu qui, à l’instar du Gemini, nous vient d’Afrique du Sud... La marque Falcon ne nous est pas étrangère ; elle a d’abord été importée par Franck d’Aboville dans le Morbihan, à la fin des années 1990. Les bateaux ont depuis bien changé, mais le principe reste le même : un plan de pont entièrement aménageable à la carte. Il faut choisir dans un catalogue d’accessoires le type de console, de siège, de banquette, de
T-top, bain de soleil, etc. Notre modèle était dans une configuration minimaliste et élégante avec son liseré rouge. L’oeil est immédiatement attiré par le montage moteur sur lift, ce qui se voit d’habitude sur les bass-boats, et, par-dessus le marché, avec un 115 chevaux Yamaha V Max SHO, l’un des premiers en France. Il s’agit d’un lift fixe, exigé par le propriétaire afin de pouvoir « naviguer dans des eaux très peu profondes ». Étonnant.
Un montage moteur peu orthodoxe
Le 650 SR ainsi motorisé n’est pas foudroyant au déjaugeage, mais il dépasse 41 noeuds au régime maximal. Il passe très bien dans le clapot, même s’il se laisse un peu déstabiliser par les vagues de travers. La carène nous a globalement fait belle impression. Malgré le montage sur lift, l’hélice ne ventile pas en virage serré. L’épais leaningpost est confortable, mais le levier d’inverseur est un peu trop proche du volant. Une personne peut se tenir debout derrière le pilote, bien qu’il soit difficile de se cramponner, car le montant en inox du dossier est compliqué à saisir (pas de place pour glisser les doigts). Parmi les accessoires à la carte, il est possible d’installer un bain de soleil avant, ainsi qu’une large banquette arrière (1,22 x 0,40 m) avec ou sans accoudoirs, au choix. Le chantier propose aussi un gros roll bar en inox, dans lequel est intégré un anneau de ski. Même en configuration de base, les coffres à bord sont suffisants, avec une longue soute devant la console pouvant servir de bac à poissons. La baille assez profonde est complétée par un taquet et un davier. ■