• Gala V650F
Solide, performant et configurable à la carte, ce Gala V650F présente tous les atouts d’un redoutable bateau de pêche sportive. Les poissons peuvent trembler !
La marque Gala propose une gamme de semirigides développés au Canada et produits en Ukraine, pour l’essentiel des annexes, bateaux de plaisance et professionnels, avec comme amiral de ce panel le Gala V650. Ce modèle de 6,50 mètres de long est basé sur une coque en aluminium passivé (donc résistant à l’oxydation), à la fois solide et légère. Avec la présence d’une
console centrale, c’est à peu de chose près la seule constante. Le chantier propose en effet un équipement à la carte pour configurer le bateau selon ses envies et son programme de navigation : flotteurs en PVC Valmex ou CR-CSM Hypalon Orca, réservoir intégré de 110 ou 200 litres, banquette pilote classique ou bolster… vous avez le choix.
Deux versions, deux programmes
Dans sa version familiale, baptisée Luxe, ce V650 se pare de quelques assises et accueille un salon sur l’avant. Sa déclinaison Fishing présente un tout autre visage et s’apparente à une bête de pêche. C’est ainsi que nous l’avons essayé, doté de flotteurs en PVC et coiffé par un T-top harmonieux.
La pointe et le cockpit entièrement dégagés, la paire de sièges amovibles, la profusion de porte-cannes et le grand vivier logé sous le siège bolster, laissent peu de doute sur le programme de prédilection du semi-rigide, il est vrai. On apprécie le revêtement synthétique antidérapant qui tapisse le plancher, ainsi que les deux plateformes latérales, munies là encore de porte-cannes et idéalement disposées sur les flotteurs pour la pratique de la traîne. Côté bémols, la casquette du T-top s’étend trop au-dessus du cockpit au risque de gêner les lancers. On regrette également le faible nombre et le petit volume des coffres pour les affaires personnelles. Le Gala V650F peut recevoir jusqu’à 175 chevaux en hors-bord. Il se montre déjà performant avec le tonique Suzuki de 150 chevaux qui propulse l’unité à plus de 20 noeuds en 5 secondes. Il atteint 38 noeuds en vitesse de pointe dans une mer chaotique ; nul doute que ce modèle puisse franchir la barre des 40 noeuds dans des conditions de mer plus clémentes. Le comportement est sécurisant, avec un passage efficace dans la mer formée et un bon équilibre général, mais la prise en main reste difficile. Outre une direction un peu dure sur le bateau essayé, la coque semble raide et occasionne de légers coups de raquette par vague de travers. Un savant dosage du trim en positif pour soulager l’étrave permet d’estomper le phénomène. ■