• Sea Ray 210 SPX OB

Construit sur le Vieux Continent et propulsé par un hors-bord, le 210 SPX OB démontre avec brio la capacité du chantier américain à s’adapter aux exigences de la clientèle européenne.

Déclinaison hors-bord du Sea Ray 210 SPX, cette version OB propose un bow-rider « à l’européenne » tout en préservant les canons du genre. Ce mode de transmission, plus économique en termes d’entretien et favorisant l’accès aux zones de navigation peu profondes, entre autres atouts, n’altère en rien la sportivité du bateau. Au contraire ! Elle est souvent synonyme de meilleures performances en comparaison à une propulsion

in-bord, à puissance équivalente. Démonstration avec le Verado Pro 200 de notre essai qui amène le 210 SPX OB à plus de 43 noeuds en pointe, à 6 300 tr/mn – ce qui représente 2 à 3 noeuds de plus que la vitesse maximale du 210 SPX, équipé d’un bloc 4,5 litres de 200 chevaux en Z-drive. Quant au rendement optimal, il est obtenu autour de 23 noeuds, avec une consommation d’environ 25 l/h.

Un bateau ludique et performant

Si elle montre ses limites dans une houle hachée, la carène se révèle efficace dans le gros clapot en évitant les à-coups et en conservant les passagers au sec. Elle devient joueuse et aérienne en sollicitant – assez fortement – le trim en positif, là où le modèle in-bord conservera davantage d’assise et de stabilité. L’accroche dans les courbes est impeccable et permet de virer court. Le pilote peut conduire assis, calé dans le confortable siège baquet et bien protégé du vent par le parebrise ; ou en position surélevée, grâce au coussin inclinable, pour bénéficier d’une meilleure visibilité sur l’avant. Dans le cockpit, les passagers prennent place sur les banquettes du salon en U qui se convertit en carré après l’ajout de la table.

Les deux sofas qui longent la partie avant peuvent être liés par trois coussins amovibles pour former un solarium. Bon point, un passage est prévu à bâbord pour faciliter la liaison entre le cockpit et les plages de bains.

Le 210 SPX OB gagne également une grande soute à l’arrière (occupée par le moteur sur la version in-bord). Celle-ci complète une capacité de rangement déjà très satisfaisante, avec entre autres un coffre central, dans le plancher, calibré pour y loger wakeboard et skis nautiques. Outre sa silhouette de « cabriolet marin », on apprécie enfin le niveau de finition élevé présenté par ce séduisant bow-rider, à l’image des capitons qui ceinturent l’unité, des vérins qui assistent l’ouverture des coffres, ou encore de la belle qualité de la sellerie. ■

Le bimini, la moquette amovible et le bain de soleil à l’arrière font partie du pack optionnel « Captain ».

Le salon de cockpit peut accueillir six personnes. Des coffres se situent sous ses banquettes et une table amovible permet de le convertir en carré.

Le pilote profite d’une position de conduite agréable et d’un volant réglable. L’instrumentation, ici centralisée sur un seul écran, est protégée par une casquette antireflet.

La carène s’en sort honorablement dans une mer formée, et la vitesse de pointe dépasse aisément 40 noeuds avec le Verado de 200 chevaux.

Le dossier de la banquette copilote se rabat et prolonge la banquette. Il en résulte un transat individuel, idéal pour le farniente.

Le salon du bow-rider est composé de deux sofas latéraux renfermant chacun un coffre.

Grâce à sa propulsion hors-bord, ce Sea Ray hérite d’un grand compartiment de rangement à l’arrière.