Moto Journal

Quelles rumeurs n’a-t-on pas entendues au sujet de Sylvain Guintoli et de son avenir en raison de son absence des circuits depuis quatre mois : préretrait­e, retour en British Superbike… a posé toutes les questions qui fâchent à l’intéressé. Et bat en brèc

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SPROPOS RECUEILLIS PAR Eric Malherbe PHOTOS Gold and Goose

ylvain Guintoli est un combattant difficile à désarmer. Il le prouve cette saison en traversant les épreuves qui s’ajoutent les unes aux autres. Recruté fin 2015 par Yamaha, le Français est chargé, avec son nouveau coéquipier Alex Lowes, de développer la R1. La marque effectue alors son retour dans ce championna­t qu’elle a abandonné fin 2009. La mission est claire : faire évoluer la R1 pour la hisser rapidement sur le podium et, pourquoi pas, sur la plus haute marche avant la fin de la saison 2016. Or, si la moto bénéficie d’une partie-cycle de qualité, son moteur manque de puissance. Malgré des tours rapides aux essais, les deux pilotes officiels peinent à intégrer le top-5 en course. A force de tutoyer la limite, Sylvain Guintoli

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chute et se blesse sérieuseme­nt lors d’essais à Imola, en mai dernier. S’ensuit une période de convalesce­nce de plusieurs mois qui s’est achevée le 18 septembre en Allemagne, sur le circuit du Lausitzrin­g, où le Drômois a effectué son retour en course. Entre-temps, il a appris qu’il sera remplacé par le Hollandais Van der Mark en 2017. Malgré tout, Sylvain garde le moral et la niaque. A quinze jours de son rendez-vous fétiche de la manche française qui aura lieu, comme à l’accoutumée, à Magny-cours, c’est dans le paddock nivernais que nous nous sommes entretenus avec le champion du monde 2014, qui nous a confié ses envies de gagner, sa motivation intacte et ses perspectiv­es d’avenir, tuant ainsi les rumeurs de l’été qui le voyaient déjà préretrait­é.

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